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 Anne → 'Cause you are not alone

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Adam Whitaker
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Anne → 'Cause you are not alone Empty
MessageSujet: Anne → 'Cause you are not alone   Anne → 'Cause you are not alone EmptyMar 5 Mar - 10:42

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
Anne D-Pevensie.
Adam regardait la vitrine avec minutie, calculant de tête l'impact des mois sur la ligne temporelle dans laquelle il évoluait. Avec un léger doute le titillant. Les jumelles avaient-elles un ou deux ans? Après quelques efforts de mémoire il conclut enfin à une date. Elles allaient avoir un an le 18 du même mois. Elles semblaient grandir si vite. Ils se souvenaient encore de la première impression qu'il avait eu en les prenant dans ses bras. De tout petits trésors, fragiles et bouillonnant de vie. Anne avait bien eu de vrai petites merveilles. Il se souvenait encore de l'âge ou ils s'amusaient tout deux avec des nourrissons de plastiques, inventant un monde alors imaginaire auquel ils appartiendraient un jour. Elle se voyait toujours mère, il se voyait toujours soldat. Une sorte de ligne tracée malgré tout les malheurs de la vie, un destin absolu, sans possibilité de retour en arrière. Ils avaient tout deux ce qu'ils avaient toujours voulu. Mais pour l'homme, la récompense était salée. Son métier l'empêchait d'être avec la femme qu'il aimait. Et lui qui rêvait de plus en plus d'une famille commençait à voir le temps passer, ne pouvant le rattraper au passage. Sa vie lui filait entre les doigts, et il n'était plus rien d'autre qu'un homme au service de la nation. Conçu pour mourir en héros, il risquait sa vie comme on change de chaîne, de manière monotone, banale et morne. C'était normal que de frôler la mort. Que de n'être rien d'autre qu'un instrument de la destruction. Que de ne vivre que pour mourir. Ce destin lui faisait quelques peu peur. Mourir, qui l'aurait souhaité de toute façon. Mais il n'avait rien à perdre, il n'avait ni femme ni enfant, pas de familles, personne qui ne comptait sur lui. Rectification, presque personne. Il était le parrain des deux adorables poupées. Il se devait d'être toujours la pour elles. C'était l'une de ses biens rares motivations désormais. Sans elles, et sans Juliet, sans Anne et une liste restreinte d'amis, il ne tiendrait pas. Il se contenterait de se jeter sous les balles ennemis, laissant la douleur l'emporter. Mais toutes ces demoiselles étaient la. Et trois d'entre elles l'attendaient. Il allait finir en retard si il ne se décidait pas. Résolu, il entra dans la boutique remplit de toutes sortes de choses pour les bambins. Après avoir fouiner dans les rayons de vêtements, un peu perdu et confus, il se décida finalement pour deux grosses peluches. Deux oursons de compet, l'un habillé d'un noeud rose pale et l'autre orange pale. Elles n'auraient qu'à choisir, ou plutôt leur mère n'aurait qu'à le faire. Content de son choix et débarrassé de ses idées noirs, il passa en caisse, regardant son téléphone. Anne n'avait pas encore appelé pour lui demandait ce qu'il faisait. Elle devait pourtant être inquiète. C'était lui qui lui avait annoncé la visite comme ça, sans vraiment de raisons. Il avait besoin de parler à son amie de toujours, il avait besoin de voir les petites et il avait envie de passer du temps avec la petite troupe. Il en avait tout autant l'envie que le devoir. Joshua venait de partir, il l'avait croisé au centre de missions. C'était toujours compliqué pour la famille. Il le savait, il avait de nombreuses fois vu son père s'en aller lui aussi.

Arrivé devant la belle maison il retrouva son grand sourire d'homme confiant. Avançant sur le perron, il sonna, les bras légèrement prit par les deux cadeaux. De tailles raisonnables, ils seraient pourtant surement aussi grands que les deux petites heureuses. C'était ça qui était magique avec ce genre de cadeaux. Ça restait, pas comme les vêtements qui rapetissaient au fur et à mesure que l'enfant devenait grand. Les peluches étaient intemporel. Enfin, c'était comme ça qu'il le voyait. Il savait déjà que des lors qu'il aurait des enfants, ceux-ci crouleraient sous toute sortes de doudous. Cette saleté de psy aurait surement dit qu'il pensait ça par manque d'affection dans sa jeunesse. Foutaise, et foutu psy. Elle avait réussi à lui miner le moral la veille. Il avait pourtant dit qu'il ne voulait pas y aller. Son père ne l'avait pas écouté, et un de ses soldats l'avait croisé à la sortie du cabinet, faisant dès lors se propager la rumeur d'une instabilité émotionnelle chez le lieutenant. Celui-ci espérait d'ailleurs que son amie n'en avait pas entendue parler. Se faire sermonner par une Anne inquiète n'était pas dans ses plans. S'imaginant la tête de celle-ci, il laissa s'échapper un petit soupir tout en sonnant à la porte. Des pas se firent entendre puis la porte s'ouvrit sur une jeune maman rayonnante. « Livraison pour la famille Dowdell, c'est bien ici? » Souriant, il entra à l'invitation de la femme et l'embrasa sur la joue « Désolé du retard, j'ai trouvé ces deux affreux sur le bord de la route, je me suis dis que les gamines aimeraient » Avec un air innocent il se dirigea dans le salon où bullaient les deux fillettes. Il posa les présents et en prit une dans ses bras en souriant, se tournant vers la maman. « Je ne te dérange pas j'espère? J'avais envie de faire un petit saut, ça fait longtemps que j'avais pas vu les filles. Ce qu'elles ont grandit ! Tu vas bien toi? » Question anodine qui pourtant était pleine de sens. Avec le départ de son mari, Adam avait peur que son amie ne déprime un peu, chose compréhensible.

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MessageSujet: Re: Anne → 'Cause you are not alone   Anne → 'Cause you are not alone EmptyMar 5 Mar - 12:54



@le-gifsforyou

Adam & Anne



Adam t'avais appelé il y a quelques heures pour t'annoncer qu'il passerait te faire un petit coucou. A cette nouvelle, tu fus très heureuse, ça faisait tellement longtemps que tu ne l'avais pas vu et il te manquait. Vous vous connaissiez depuis votre tendre enfance. Tu te rappelais encore vos jeux, tu te rappelais encore également quand vous vous retrouviez, tous les deux, croyant que jouer vous aiderait à avoir moins mal quand vos pères partaient en mission. Certes, le retrouver t'avait fait du bien car tu passais toujours d'excellents moments avec lui mais jamais cela n'avait pu enlever le grand trou qui se formait dans ton cœur quand ton père partait en mission. Puis un jour, ton cher papa, lui que tu prenais pour un héros était mort. C'était dans la logique des choses non ? Les militaires doivent se faire à ça, au fiat qu'à tout moment ils peuvent mourir et toi aussi, tu devais te faire à cette idée : ton père était mort, en héros. C'était ce que te disais ta mère et pour lui faire plaisir, tu faisais semblant de comprendre, de te dire que pour toujours, le nom de ton père serait lié au sacrifice pour le pays, que finalement il était pur le pays le héros qu'il avait toujours été pour toi. Mais au fond de toi, tu en voulais à la terre entière, à ton père qui était presque jamais là et puis à l'armée qui t'avait enlevé ton père. Ta mère essayai de te consoler avec des mots mais tu savais que sa douleur était aussi grande que la tienne, si ce n'est plus. Et puis vous aviez quitté la base, toutes les deux, pour vous installer en ville. Tu étouffais dans ce milieu de militaire, tu ne t'y sentais plus comme chez toi. Tu avais tiré un trait sur tous tes amis à la base, tu voulais oublier. Repartir à zéro. Tu n'avais plus jamais revu tes anciens amis, comme Adam mais pourtant, tu continuais à lui écrire. Des fois régulièrement, d'autre fois à intervalles plus espacés. Tu lui parlais de tout, de rien, comme à un ami mais tu savais que tu n'aurais pas le courage de revoir qui que ce soit, un jour qui te ferait penser à ton père. A ce passé que tu gardais bien enfoui au fond de toi pour ne plus souffrir. Et puis tu nourrissais l'envie de quitter Fort Belvoir et tu savais que tu ne reverrais plus jamais Adam. Et il t'oublierait, ça ne servais plus à rien que tu lui écrives. C'est pour ça que, petit à petit tu lui écrivais de mois en moins. Mais ce que tu n'avais pas prévu, c'est ta rencontre avec Joshua. Le coup de foudre et puis le mariage, la grossesse, ton retour à la base. Tu savais qu'il était militaire, tu savais que tu t'étais promis de ne plus remettre les pieds dans le monde militaire, mais tu savais aussi que tu n'imaginais plus ta vie sans lui. Tu n'imaginais pas non plus qu'il doive mourir un jour. Tu refusais de penser que tes jumelles devraient un jour grandir sans leur père, c'était impensable. Et pourtant, tu savais aussi que la mort pouvait lui tomber au dessus à chaque fois qu'il partait en mission. Tu ne voulais pas penser à ça mais tu ne pouvais t'en empêcher. Heureusement que tes jumelles étaient là, sinon, tu passerait sans doute tes journées à broyer du noir. Bien entendu, tu avais revu Adam. Deux amis qui se retrouvent après des années sans se voir. Tu l'avais reconnu de suite, il avait changé, bien évidemment, il était devenu un homme et vous n'aviez pas tardé à retrouver votre complicité d'antan.

Ce jour là, Joshua n'était pas là. Il était parti en mission, seulement quelques jours avant. Depuis, tu étais restée chez toi, avec tes jumelles, tu n'avais pas vu grand monde. C'était toujours comme ça quand il n'était pas là, tu sortais moins, juste pour le nécessaire c'est à dire les courses et le travail. Dans quelques jours, tes jumelles fêteraient leur premier anniversaire et tu savais que leur père ne serait pas là pour ce grand jour, ça te brisait le cœur. Tu avais commencé les préparatifs, emballé les cadeaux, ceux de Joshua aussi mais tu savais que leur père ne pourrait leur donner le cadeau le plus important: un gros câlin. C'était ainsi, c'était son métier, sa vocation, tu n'avais pas le droit de l'empêcher de l'exercer. En apprenant que Adam allait passer, tu avais décidé de t'habiller décemment, enfilant une robe et un gilet et te coiffant, laissant tes cheveux te tomber sur les épaules. June et Emma dormaient tranquillement dans le salon, vêtues toutes les deux de la même robe bleue. Elles n'allaient pas tarder à se réveiller. Tu profitas de ce petit moment de calme pour aller faire chauffer du café et du lait et préparer les tasses pour toi et Adam. La dernière fois que tu l'avais vu, c'était il y a quelques mois déjà. Il revenait de mission, blessé. Tu t'étais beaucoup inquiétée pour lui, tu avais imaginé ton mari à sa place et puis tu t'étais dit que tu préférais encore qu'ils soient blessés plutôt que morts. Tu espérais qu'il allait mieux, d'autant plus que tu avais entendu dore qu'il allait chez une psy et que certains le disaient instable. Tu n'y croyais pas une seconde. Adam t'avait toujours paru comme un homme fort mais tu savais aussi que l'armée transformait les gens. S'il n'allait pas bien, il savait qu'il pouvait compter sur toi. Et puis de toute façon, tu pourrais juger de soin état dans quelques instants, quand il se tiendrait devant toi. Il avait eu l'air en forme, de toute façon au téléphone, cela te rassurait. Tu n'eus cependant pas le temps de réfléchir plus longtemps car déjà la sonnerie retentissait dans l'entrée. Un sourire aux lèvres, tu allas ouvrir. Ton sourire s'agrandit encore quand tu vis Adam chargé de deux gros nounours, adorables. Tu l'invitas à rentrer après lui avoir fait la bise. Il n'avait pas changé de ton souvenir. Quoique ci, un petit peu. Il avait l'air fatigué. Il déposa les deux nounours sur le canapé et pris Emma dans ses bras, elle avait l'air enchantée et gazouillait. Commençant déjà par répondre à ses questions en disant : " Bien sûr que non, tu ne me déranges pas. J'ai tout mon temps... Sinon on peut dire que ça va. J'essaie de passer le temps en attendant que Joshua rentres, je m'occupe de June et Emma, je lis bref rien de plus normal et toi donc ? Tu vas bien depuis l'autre jour ? J'étais inquiète pour toi. " puis tu ajoutais : " Emma a l'air de reconnaître son parrain. " Tu jetais un œil du côté de June qui dormait encore, tu souris puis continuais : " June dort encore mais je suis sûre qu'elle sera tout aussi contente de voir son parrain. Merci pour les cadeaux. Je suis sûre que ces deux ours deviendront leurs meilleurs amis. " Tu rigolais puis demandais : " Je t'en prie, installes toi, fais comme chez toi... Tu veux boire quelque chose ? "Tu pensais en ton fort intérieur que c'était tout à fiat banal comme questions mais ça te faisait tellement bizarre de le revoir après tant de mois... C'était toujours ainsi, même avec ton mari, il fallait un peu de temps, quelques minutes, avant de retrouver votre complicité... Mais une chose était sûre, tu étais énormément heureuse de le revoir. Tu étais bien décidée à profiter de ce moment ensemble, entre amis.

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