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Anne Dowdell-Pevensie

Holliday Grainger

Lorsque j'ai vu le jour, je devais avoir un prénom, alors après de longues minutes on a décidé que ça allait être : Anne Pevensie. J'endure ce nom depuis vingt-sept ans, on m'a dit que c'était le 19 décembre 1985 à Fort Belvoir que j'avais vu la première fois le jour. On m'a toujours dit que je devrais un jour gagner de l'argent, c'est pour ça qu'en ce moment je suis maîtresse d'école. Et vu que dans la vie on ne peut jamais être seul... Je suis mariée et si on me demandait si cela me convient je dirais : oui. Je vis actuellement sur la base. D'ailleurs j'y réside depuis trois ans avec mon mari mais j'y ai également résidé pendant mon enfance, jusqu'à dix ans avec mon papa et ma maman. . Puis pour parfaire la perfection que je suis, j'ai un caractère en or : chaleureuse, rancunière tactile, perfectionniste, généreuse, franche, serviable, honnête, impatiente, obstinée, sensible, susceptible, rancunière, altruiste, amicale, minutieuse, têtue.. Et je peux vous garantir que je suis soldiers familie.

je ne suis pas un robot

LITTLE SMILE.

L'histoire a commencé il y a 17 ans, les soixante ans sont encore loin... En tout cas je vis actuellement en France. Puis vu que j'ai un méga ordinateur de la mort qui tue tout, je vais me connecter : 4 à 6 jours/ 7. Vu que j'aime le forum et que j'ai craqué en le voyant sur Bazzart, j'ai donc décidé de m'inscrire avec Holliday Grainger.

je tiens à vous le dire

MES PETITES RÉPONSES.

◆ Si je te dis militaire, tu me réponds quoi ?

Je te répondrai que mon mari en est un. Mon père, également en était un mais malheureusement, il a perdu la vie quand j'avais dix ans. A sa mort, je m'étais dit que plus jamais je ne voulais avoir à faire au monde des militaires mais le destin en a décidé autrement. J'ai rencontré mon mari et c'est comme si rien d'autre n'existait. Aujourd'hui, je vis à temps plein dans un monde de militaire. Ils représentent mes amis, mon bonheur mais aussi ce qui pourrait être un jour mon malheur mais à cela, je ne veux pas y penser pour l'instant. Pour moi, les militaires sont des sortes de héros, des gens plein de courage prêts à se sacrifier pour les autres, pour leur pays.

◆ Des manies, des tics, en as-tu ?

Je conserve toujours une petite boîte, dans ma chambre, dans laquelle se trouve les seuls souvenirs que j'aie de mon père: des photos et ses distinction militaires, en l’occurrence + Je me ronge toujours les ongles quand je suis stressée + Quand mon mari, part en mission, je sors beaucoup moins souvent de chez moi. En fait, je voudrais m'endormir pour me réveille à son retour. Ces séparations constantes sont très difficiles. + Je vais à la piscine au minimum une fois par semaine. + J'ai tendance à être sur-protectrice avec mes enfants: deux petites jumelles de onze mois prénommées June et Emma, j'ai toujours peur qu'il leur arrive quelque chose. + Je porte presque toujours des robes, c'est une habitude depuis mon adolescence. + Je ne m'endors jamais avant d'avoir bu ma tisane. + Quand je suis en pleine réflexion, je me mordille les lèvres. + J'aime faire des gâteaux et d'ailleurs j'ai déjà hâte que mes filles soient plus grandes pour leur apprendre la pâtisserie. Quand j'étais plus petite et que ma maman m'apprenait, je me léchait toujours les doigts. Je suis sûre que mes filles feront de même. + J'observe toujours les étoiles, le soir, avant de me coucher, quand mon mari est en mission, je me dis que l'une des étoiles est mon marii. En fait c'est un rituel entre nous et lui aussi fait de même, je le sais. + J'ai toujours quelque chose à lire sur moi. + J'ai la manie d'habiller mes filles de la même façon. Avant leur naissance, je m'étais dit que je voulais les différencier mais aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de les habiller pareille mais, je me suis promis que quand elles seront plus grandes, j'arrêterais.

je vous expose ma vie

" Je t'aime, et t'ai toujours aimé; quand on aime ainsi une personne, on l'aime telle qu'elle est et non telle qu'on la voudrait. " ( Tolstoï)

Tu étais dans la cuisine familiale, avec ta maman. Cela faisait plusieurs mois déjà que tu n'avais plus revu ton papa, parti en mission. Il te manquait, beaucoup et ta plus grande peur, à six ans à peine, était de perdre petit à petit les souvenirs que tu avais de lui. Tu refusais de laisser ces souvenirs s'envoler, petit à petit. C'est pourquoi, vous aviez pris la décision de prendre le plus de photos quand ton papa était là et à vrai dire, cela t'aidait beaucoup durant ses absences. Tu les prenait, les regardait et tu avais comme ça l'impression qu'une partie de lui était toujours là, avec toi. D'ailleurs, le soir, tu dormais toujours avec un de ses t-shirts. Sa mort ? Tu n'y pensais pas. Ce n'était pas ce à quoi pensait une petit fille de six ans et pourtant, tes parents t'en avaient déjà parlé. Ils t'avaient dit que peut être, un jour, ton papa ne rentrerait pas. Pourtant, tout cela n'avait pas vraiment de sens dans ta tête. Tu te disais que s'il ne revenait pas c'est parce que il ne t'aimait pas et parce que tu avais fait une bêtise qu'il ne te pardonnait pas. Aujourd'hui, maman avait décidé de faire un bon gâteau au chocolat, rien que pour vous deux. Enfin, c'est ce qu'elle avait dit. Tu savais très bien qu'elle ne pourrait s'empêcher d'aller en offrir à vos amis, aux familles des autres soldats partis pour la même mission que ton papa mais pour l'instant, il n'était pas encore cuit, vous étiez seulement entrain de le préparer, tes doigts malaxant la pâte marron bien appétissante. Tu ne pouvais t'empêcher de te lécher les doigts, malgré les réprimandes de ta maman qui à vrai dire, ne te faisaient pas vraiment peur car elle éclatait toujours de rire quand elle te les faisait. Tu aimais tellement ta maman. Elle était tellement gentille mais tu ne comprenais encore pas très bien pourquoi ton papa était si souvent absent. Tu pris alors la parole, de ta voix d'enfant, reposant une question déjà posée des dizaines de fois. " Dis maman, pourquoi il est pas là papa ? Il revient quand ? Il me manque. " Tu savais la réponse, bien sûre, on te l’avait déjà répétée des dizaines de fois et puis tu avais eu ton papa, le colonel Julian Pevensie, la veille, au téléphone. " Ton papa me manque aussi, Anne. Mais tu sais, il rentre bientôt, dans trois jours, tu te rappelles ? Il te l'a dit hier. Tu vas bientôt le revoir et tu pourras être fière de lui. Il est très courageux. " A ces mots, tu ne dis rien, continuant consciencieusement la préparation du gâteau. Tu étais heureuse de le revoir, oui mais tu savais qu'il repartirait et bien plus tôt que tu ne le pensais. Ces départs permanents te faisaient du mal même si tu n'en avais pas forcément conscience. C'était comme si on te le ré-enlevait dès que tu avais de nouveau profité de bons moments avec lui, dès que tu avais retrouvé ton papa, entièrement. Pourtant, tu savais que pour ta maman, ce devait être encore plus dur. Les départs étaient déchirants, les retours aussi, c'était comme si on t'enlevait un poids qui était en toi depuis des mois. Tu étais toujours partagée entre le rêve et la réalité et tu avais toujours l'impression de ne pas en profiter pleinement. Ta maman t'avait aussi raconté que ton papa n'avait pas été là lors de ta naissance mais qu'il s'agit sans doute de son plus grand regret. Tu n'y accorde pas vraiment d'importance, à vrai dire. le plus important sont les moments présents, non ? Mais même si tu ne veux te l'avouer, tu penses toujours, dans un coin de ta tête que, c'est impossible de ne pas assister à la naissance de son enfant, même si on a de bonnes raisons...

" Il est décédé " Tu avais dix ans quand tu entendis ces mots. Vous étiez, toi, ta maman et un militaire de la base dans une petite salle. Ces mots n'eurent aucun impact sur toi, tout d'abord, tu ne savais pas trop quoi ce que ça voulait dire ou plutôt, tu savais très bien mais tu ne voulais pas y croire. Un moment de silence pensant régna dans la pièce puis, la première chose que tu vis, fut ta maman manquant de s'évanouir. Tu te levais comme si un coup de massue t'était tombé sur la tête. Tu criais à plein poumons : Maman ! C'est pas vrai hein ? Ils mentent ! Papa est pas parti chez les anges ? " Comme réponse, tu n'eus que son regard, un regard rempli de tristesse. Tu n'avais jamais vu ta maman comme ça. Alors tu te mis à pleurer, on essayait de te calmer mais tu refusais tout contact. Tu étais dans ta bulle, plus rien ne te touchait seule une grande plaine béante s'était insinuée en toi. Seule ta maman, plusieurs minutes après arriva à te calmer. Vous rentrèrent chez vous et tu ne voulais toujours pas y croire. Impossible, c'était impossible. Ce n'est que au rapatriement de son corps, à son enterrement, que tu pris enfin conscience de la réalité. Tu ne pleuras pas, tu avais déjà usé toutes tes larmes. Ton père était pour toi un héros, tu refusais de croire qu'il était décédé. Tu refusais de croire que, maintenant, tu allais devoir vivre sans père. Tu ne supportais plus le monde de l'armée, tu ne voulais plus jamais avoir à y faire, tu ne voulais plus jamais en entendre parler. Ta maman compris cela sans que tu lui dise et vous partirent vous installer en ville, quittant la base. Tu avais quitté pour tout jamais le monde des rêves d'enfants. C'est comme si tu avais pris dix ans de maturité. Tu voulais seulement que de là-haut, ton père soit fier de toi. C'est pourquoi, tu te concentrais sur tes études, tu étais une très bonne élève. Tu obtins tout tes diplômes et nourris bientôt le rêve d'enseigner à des enfants. Tu avais toujours été à l'aise avec les enfants. C'est donc sans vraiment hésiter que tu te dirigeas vers le métier de maîtresse d'école. Tu avais également envie de quitter cette ville qui abritait la base mais une très bonne opportunité finit par s'offrir à toi: une offre d'emploi que tu ne pu refuser. Tu t'épanouissais dans ton métier, avec ces enfants. beaucoup étaient enfants de militaires d'ailleurs et tu avais l'impression d'être très proche d'eux, peut être parce que toi, à leur âge tu avais vécu la même chose. Tu restais toujours très proche de ta maman que tu allais voir très régulièrement même si tu t'étais installée dans un petit appartement, seule. La famille est quelque chose de sacré pour toi et pourtant, tu n'a jamais vraiment penser au futur, à fonder une famille. C'est plutôt quelque chose qui s'est imposé à toi quand tu rencontras Joshua. Dès le premiers moments passés avec lui, tu sus qu'il y aurait plus entre vous et pourtant, il était militaire. Tu ne pus cacher ton amour pour lui et vous finirent par vous marier ensemble, quand tu eus vingt-quatre ans. C'est donc bien malgré toi que tu retrouvas la base où tu t'étais pourtant promis de ne plus jamais mettre les pieds. Comme quoi, l'amour ne se contrôle pas...

Le 8 mars 2012 fut pour toi le plus beau jour de ta vie, après ton mariage. C'est ce jour là que naquirent tes deux petites jumelles: Emma et June. Entendre leurs premiers pleurs te mirent les larmes aux yeux et il en fut de même pour ton mari qui était présent, bien entendu. Tu lui avais dit dès le début de ta grossesse, il était hors de question qu'il soit absent pour la naissance comme l'avait été ton père. Leur naissance changea ta vie du tout au tout. Tu n'avais plus une seconde pour toi surtout quand ton mari n'était pas là. Heureusement, et c'est ce que tu apprécies dans la vie à la base, tout le monde a été très généreux avec toi, toujours prêts à t'aider, à garder tes filles quand besoin était. Tu es très reconnaissante à toutes ses personnes. Tu ne sais pas comment tu aurais fait sans elles. Finalement, tu ne regrettes pas de vivre ta vie aux côtés d'un militaire même si ça te donne l'impression de revivre ce qu'à vécu ta mère, tu espères simplement que la fin ne sera pas la même.Tu t'es attachée à beaucoup de monde déjà à Joshua, l'homme de ta vie mais aussi à tout pleins de militaire, famille de militaires qui sont extrêmement gentils. Tu as surtout l'impression qu'ils te comprennent et tu peux toujours leur parler, tu sais qu'il ne te jugeront pas et ne te prendront pas en pitié non plus. Les départs de Joshua ? Tu croyais pouvoir t'y faire mais c'est de plus en plus dur depuis la naissance des jumelles. Tu as peur, peur que le même scénario qu'avec toi se reproduise et qu'elles grandissent sans père. Tu aime Joshua, tu sais que c'est le métier de ses rêves et jamais tu ne l'obligerait à arrêter, ce n'est pas ton genre. Cependant, tu ne peut lui cacher ton inquiétude grandissante. A chaque fois qu'il part, tu as l'impression que tu vas devenir folle. Il te manque, ses baisers te manquent, sa présence te manque. Tu as l'impression d'un grand vide chez vous est pourtant, c'est loin de l'être surtout avec les deux jumelles, de vraies petites coquines.

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Anne Dowdell-Pevensie a écrit:

merci à vous
@Adison merci pour tous ces compliments
je vais essayer pour le personnage en tous les cas, tu me réserve un lien ? cam gigandet

Je te le garde de côté avec plaisir