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 JORDANE ► When comes the peace from a hard day of labour

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MessageSujet: JORDANE ► When comes the peace from a hard day of labour   JORDANE ► When comes the peace from a hard day of labour EmptyDim 3 Mar - 13:08



@ninadobrevstan

Jordane & Anne



Tout était à sa place.Tu avais vérifié maintes et maintes fois que les cahiers étaient bien dans leur casier, que les feutres étaient bien bouchés et rangés dans leur boîte, qu'il ne manquait aucune pièce au puzzles, bref, que tout était en ordre pour le lendemain. Tu pouvais maintenant quitter la petite école pour rentrer à la base, rejoindre tes enfants, faire à manger, dormir et le lendemain, tout recommencerai. Tu aimais cette petite routine de laquelle tu avais pris l'habitude à chaque fois que ton mari partait en mission, comme maintenant Tu savais que pour une fois, ça ne durerait pas des mois, juste quelques jours d'entraînement avec son équipe, il serait vite de retour et pourtant, c'était une déchirure quand même. A chaque fois qu'il vous quittait, toi, vos enfants: sa famille, tu avais l'impression qu'on t'enlevait une partie de toi et de peur de l'imprévu, tu reproduisais toujours le même schéma, depuis toujours. La seule chose nouvelle était que maintenant, il y avait les jumelles et il fallait que tu t'y adaptes. Elles avaient onze mois et elle nécessitaient toute ton énergie. Tu n'avais pas une minute à toi et finalement, ce n'était pas plus mal, en action sans arrêt, tu avais mois le temps de souffrir de l'absence de Joshua à part le soir, quand tu te retrouvais seule, dans ton lit, dans votre lit. Tu n'avais pas le temps de penser à tout cela pour l'instant, il fallait que tu te concentres sur ce que tu avais à faire: fermer la salle de classe bien soigneusement derrière toi, fermer l'école car tu étais ce soir la dernière à partir puis prendre la direction de la base. Tu avais hâte de retrouver des jumelles. Tu te faisais sans arrêt un sang d'encre pour elles et pourtant, tu savais qu'elle ne risquaient rien, qu'elles étaient en sécurité, que tes amis s'occupaient toujours très bien d'elle. Et pourtant, même si tu savais que c'était insensé qu'ils leur arrive quelque chose, tu t'inquiétais sans arrêt pour elle, il en était comme ça pour toutes les mamans envers les enfants, pensais-tu. Tu enfilais ton casque, montait sur ton vélo, ton moyen de déplacement de prédilection et pris la direction de la base. La nuit commençait doucement à tomber. Tu étais fatiguée. La journée avait été longue. Tu avais emmené tes bouts de chou faire du sport et c'était toujours crevant d'arriver à les faire tenir en place. Un sourire se peignit sur tes lèvres quand tu repensais à ta journée. Les enfants, c'était la vie. Ils avaient tant d'énergie, de l'énergie à revendre, c'était très impressionnant. Chaque jour, tu étais impressionnée par tant d'énergie de leur part. Ils ne s'arrêtaient jamais et à vrai dire, tu avais du mal à suivre quelque fois. Tes jumelles seraient comme ça, tu en étais sûre, c'était déjà des petites coquines à onze mois, tu n'osais imaginer comment elle seraient à trois ans. Tu ne tardais pas à rejoindre le parc. Jetant un œil à ta montre tu te dis que tu avais le temps de faire un petit détour par le parc pour rejoindre ton logement. Tu aimais te promener dans le parc. C'était une bouffée d'oxygène à chaque fois. Ni une, ni deux, ta décision était prise, ça te permettrait au moins de reprendre un peu d'énergie pour t'occuper de tes jumelles June et Emma. Tu rangeais ton vélo, pris ton sac et pris le chemin que tu t'étais fait dans ta tête. Tu croisais quelques personnes que tu saluais poliment. A la base, tu avais l'impression d'être comme en famille. Tu aimais cette sensation, et pourtant, il y a quelques années de cela, tu n'avais qu'une envie: ne plus en entendre parler. Maintenant, c'était devenu chez toi, tout tes amis y étaient présent. Et puis surtout, tu t'y sentais bien, tu savais qu'on comprenait la peine à chaque fois que ton mari vous quittait parce que tu savais que les autres familles vivaient la même peine. Tu te promenais tranquillement quand tu finis par distinguer sur un ban une personne de ta connaissance : Jordane. Ni une ni deux, tu allas en sa direction, le sourire aux lèvres, puis, arrivée auprès d'elle tu la salua poliment: " Salut Jordane. Ça me fait plaisir de te voir. Comment vas-tu ? " Jordane était quelqu'un que tu avais rencontré un peu par hasard, sur la base. Elle t'avait posé beaucoup de questions sur toi, comment tu arrivais à gérer toute cette famille, toute seule quand ton mari n'était pas là. Elle semblait admirative. Au début, tu avais trouvé un peu épuisant toutes ces questions mais petit à petit, tu t'étais attachée à elle et puis maintenant, vous étiez des amies. Tu aimais bien parler avec elle. Tu aimais bien passer du temps en sa compagnie. Cependant, tu ne savais pas si elle avait envie de parler ce soir. peut être n'avait-elle pas le temps, d'ailleurs toi aussi n'en avait pas tant que ça, peut être voulait-elle rester seule? C'est pour ça que tu la questionna: " Je peux m'asseoir auprès de toi ? "

made by pandora.


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