jordane "dany" morisson

CLAIRE HOLT

Lorsque j'ai vu le jour, je devais avoir un prénom, alors après de longues minutes on a décidé que ça allait être : Jordane Morisson. J'endure ce nom depuis vingt-six ans, on m'a dit que c'était le vingt janvier mille neuf cent quatre-vingt-sept à Los Angeles que j'avais vu la première fois le jour. On m'a toujours dit que je devrais un jour gagner de l'argent, c'est pour ça qu'en ce moment je suis psychologue dans le service de santé des armées. Et vu que dans la vie on ne peut jamais être seul... Je suis officiellement célibataire, officieusement, c'est compliqué et si on me demandait si cela me convient je dirais : plus ou moins, ouais. Je vis actuellement sur la base. D'ailleurs j'y réside depuis deux ans. Puis pour parfaire la perfection que je suis, j'ai un caractère en or : intelligente - rusée - joueuse - compréhensive - sociale - altruiste - curieuse - courageuse. Et je peux vous garantir que je suis army.

je ne suis pas un robot

DEBORAH.

L'histoire a commencé il y a dix-huit ans, les soixante ans sont encore loin... En tout cas je vis actuellement en France. Puis vu que j'ai un méga ordinateur de la mort qui tue tout, je vais me connecter : 3/7j. Vu que j'aime le forum et que j'ai craqué en le voyant sur pub rpg design, j'ai donc décidé de m'inscrire avec Claire Holt.

je tiens à vous le dire

MES PETITES RÉPONSES.

◆ Si je te dis militaire, tu me réponds quoi ?

Militaire, comme mon frère mort, militaire comme Jeremiah, militaire comme moi, plus ou moins. Militaire, ça me fait penser à la guerre, aux entraînements intensifs, les excursions en milieu hostile mais aussi à ce que les militaires peuvent apporter au monde. Ils ne font pas que tuer des gens, ils défendent leur pays, ils sauvent des vies, ils donnent de leur personne à autrui. Les militaires, ce ne sont pas que les soldats, ce sont tous ceux qui participent de près ou de loin à l'armée et ses missions.

◆ Des manies, des tics, en as-tu ?

Qui n'en a pas ? Tout le monde en a, c'est normal. C'est le stress ou un aspect de la personnalité. Parfois, c'est maladif, parfois, simplement de passage. Des tics, j'en ai.
Je me mordille souvent la lèvre supérieure quand je réfléchis et la lèvre inférieure quand je suis gênée ou que j'essaye de séduire quelqu'un + il ne se passe pas cinq minutes sans qu'on me voit en train de ré-ajuster chaque détail de ma tenue + je ne passe pas une journée sans faire de la pâtisserie + une de mes mains est H24 sur mon ventre + quand je suis de mauvaise humeur, je jette au moins un truc par terre + je ne me couche jamais avant d'avoir vérifié chaque porte + je trifouille souvent la chevalière de mon frère, ainsi que le collier offert par ma soeur et mon jumeau + je ne sors jamais sans un livre et de quoi manger + chaque soir je mange des fraises ou un autre fruit quand ce n'est plus la saison, je ne sais pas pourquoi je le fais, mais je le fais.

je vous expose ma vie

CITATION CITATION CITATION.

Jordane était issue d'une famille riche, bien que le mot riche soit encore bien petit pour décrire la situation financière de la famille Morisson. Ils faisaient partis d'une des plus grandes fortunes du pays, sans pour autant être amenés au rang de 'people'. Elle avait deux frère et une sœur, un de ses frères étant plus vieux, sa sœur plus jeune et son frère ayant le même âge à quelques minutes prêt, puisqu'ils étaient jumeaux. À vrai dire, leur truc de jumeaux semblaient marcher, il était rare de ne pas les voir ensemble et il était aussi rare de ne pas les entendre parler dans une autre langue qu'eux seuls comprenaient. Pourtant, Jayan était, non pas son double, mais au contraire, il était tout son opposé. Leur caractères, leurs goûts, leurs tics, tout était différent, seul leur physique semblait similaire. Quoi que là encore, on pouvait bien trouver quelque chose à redire. La jeune femme allait justement rentrer en fac de psychologie, quelque chose qu'elle avait attendu depuis très longtemps et un luxe qu'elle c'était surtout offert d'elle-même. Elle avait catégoriquement refusé de l'argent de ses parents, travaillant durant les vacances et les week-end dans un restaurant en tant que barmaid. Autant dire que cela ne plaît pas vraiment à ses parents, mais pour dire vrai, elle s'est toujours fichue de ce que ses parents pouvaient bien vouloir et penser d'elle, tout ce qu'elle faisait, c'était pour elle et seulement pour elle. Non, elle n'a jamais été cette petite fille modèle qui écoutait toujours très attentivement ses parents et qui leur obéissait à doigt et à l’œil. Et c'était de famille, car seul Adam avait su se montrer comme le parfait enfant chéri. Malheureusement, il avait finit par s'engager dans l'armée deux auparavant alors qu'elle n'avait que seize ans et lui vingt-deux. Il était décédé à son vingt-troisième anniversaire, laissant une tension amère entre les membres de sa famille. « Et après ta fac de psychologie, tu vas faire quoi ? » Avalant sa bouchée, Jordane se retourna vers sa petite sœur, un grand sourire aux lèvres. « L'armée. » La moitié de la table manqua de s'étouffer, tous sauf Jayan, lui, il le savait depuis bien longtemps. Sa mère posa son regard doux et inquiet sur sa fille, cherchant dans ses yeux si cela était vrai. « L'armée n'est pas fait pour une jeune femme pour toi, ma chérie. Tu mérites mieux. » Elle fronça les sourcils. Mieux ? Comme si l'armée c'était si mauvais que ça. « Mieux. L'armée, justement, c'est mieux. Mieux qu'être un simple psychologue qui aidera des gens simplement déprimés parce que leur chat est mort ! » Buvant son verre d'eau, elle se leva brusquement de table, reposa son verre et sortit de la salle, suivit de près par son frère et sa sœur.

« Tu vas faire quoi dans l'armée ? » Un énième sourire, cette fois, qui s'adressa à son frère. Elle lui avait dis pour l'armée, mais pas ce qu'elle comptait y faire exactement. Évidemment, elle ne manqua pas de regarder les deux regards inquiets qui la scrutait. « Vous inquiétez pas, je ne vais pas m'engager. Je vais simplement travailler dans l'armée, ce n'est pas pareil. » Elle haussa les épaules, regardant à tour de rôle son frère et sa sœur qui restaient encore perplexe. Soupirant, elle se releva et partit chercher les prospectus qui se trouvaient sur le bureau avant de venir se rassoir sur le parquet, tendant les papiers aux deux jeunes gens. Il se passa quelques minutes avant que le silence ne soit brisé. « Tu veux être psy dans l'armée ? » Elle hocha la tête, affichant un sourire fière au visage. La psychologie c'est toujours ce à quoi elle s'était destiné, mais s'occuper de patient qui étaient en mauvaise santé mentale à cause de futilités, ça ne l'intéressait pas. L'armée, elle, avait besoin de personne comme Jordane. Les soldats étaient soumis à beaucoup de pression, beaucoup d'horreurs, de violence, etc. Si on voulait qu'ils soient efficaces et qu'ils ne finissent pas à l'asile, il fallait bien à eux aussi, leur accorder de l'importance et un temps d'écoute approprié. « Vous vous souvenez quand Adam rentrait après certaines missions ? Comment il se comportait ? Comment il voyait la vie ? Moi, je me souviens qu'il avait perdu toute sa joie et tout son amour pour son métier. Il me racontait, des fois, ce qu'il voyait et c'était uniquement quand il le faisait que je voyais qu'il allait un peu mieux. Et ce n'est pas l'ennemi qui l'a tué. » Elle marqua une pause, comme pour ajouter une touche dramatique à sa prochaine phrase. « C'est lui-même. » La jeune femme ne pouvait concevoir que cela puisse arriver à d'autres personnes. S'ils devaient mourir, ils devaient mourir dans la dignité et non la souffrance intérieure. Et c'était exactement pour ça qu'après avoir obtenu son diplôme de psychologue, la jeune Morisson s'est alors engagé dans l'armée, passant brillamment les semaines de formations nécessaires pour avoir le titre officiel de psychologue dans le service de santé de l'armée. Et en plus de ça, elle a su obtenir une bourse, clouant ainsi le bec à ses parents.

« Arrêtes de m’appeler Dany, on est censés être en séance, Jamie. » Elle le regarda d'un air accusateur, souriant lorsqu'il soupira et fit mine de se concentrer en fermant les yeux, comme s'il cherchait quelque chose d'important. Lorsqu'il les ouvrit, la jeune femme s'attendait à ce qu'il, enfin, lui dévoile ses tourments, mais il ne le fit pas. Au lieu de ça, il se leva et regarda chaque chose posées sur le bureau de Jordane. « Arrêtes de fouiller bon sang. Tu voudrais pas être sérieux ? Je ne suis plus ton amie dans cette pièce. » Il haussa un sourcil. « Un psychologue, c'est pas un ami ? » Elle secoua la tête, levant les yeux au ciel avant de mettre ses mains sur son visage, laissant échapper un soupire de fatigue. Voilà un an que Jeremiah, un jeune sergent suivait des séances quotidiennes avec la jeune femme, évidement, il était dans l'armée depuis trois ans et connaissait Jordane depuis son arrivée, il y a deux ans. Ils étaient amis et s'entendaient à merveille, bien que le caractère du jeune homme lui tapait sur le système, elle ne s'était jamais plainte de son ami. Par contre, lors des séances, c'était différent. Elle retira ses mains et posa son regard sur lui. « Parle-moi, Jeremiah. Tu sais que je suis là pour ça, c'est mon boulot, tout comme le tien est de servir ton pays. » ; « Servir mon pays.. en quoi je sers mon pays quand je dois tuer des gamins de seize ans ? Ou pire encore, quand je dois tuer des femmes ? Anéantir des villages ? » Il baissa la tête. On y était. Croisant les mains, elle s'appuya sur son bureau et plongea son regard dans le sien. « C'est donc à ça que tu rêves la nuit ? Enfin, ce ne sont pas des rêves puisque les rêves procurent de la joie, mais, tu m'as comprise. » Il hoche la tête. C'est à peu près ce que la plupart de ses patients lui disent. C'est souvent la même chose qu'il leur revient à la bouche ; tuer des femmes et des enfants. Pour eux, c'était inconcevable, inhumain et contraire à toute éthique et toute morale. C'était normal, ils avaient raison après tout. Son rôle à elle n'était pas de leur dire que c'était nécessaire, car cela, jamais elle ne le dirait, ce serait mentir et sa règle d'or était de ne pas mentir à ses patients – surtout ses amis -, son rôle, c'était de leur montrer que ce n'était pas de leur faute. Ils y étaient obligés. Et aussi, parfois, elle utilisait l'argument d'auto-défense, car la plupart du temps, les femmes et les enfants dont ils parlaient étaient armées et donc, prêt à les tuer. C'était ça son rôle. Les déresponsabilisés. « Écoutes, Jamie, je sais que ce que je vais te dire peut te paraître complètement faux, mais c'est la vérité. Ce n'est pas de ta faute. Ça fait partie de ton métier, tes obligations. Et, n'oublies pas que la plupart de ces gens morts ont souvent eu en tête de te tuer toi-même. Je sais que c'est beaucoup de pression, beaucoup de souffrance, mais.. tu dois.. juste ne pas y penser. Je sais que ça peut te paraître horrible comme conseil, mais si.. si tu veux dormir la nuit, ne plus sentir ce poids sur tes épaules, il faut juste que tu arrêtes d'y penser et que tu laisses tout ce que tu as en toi s'échapper. C'est à ça que je sers, te vider, te libérer, t'aider. » Elle fronça les sourcils, il affichait un sourire aux lèvres, un sourire qui avait des allures de pervers. Elle savait très bien à quoi il pensait et elle ne lui en voulait pas, c'est vrai que parfois, sa façon de parler pouvait porter à confusion. « Non, je ne te viderai pas dans le sens que tu penses, pervers. Maintenant, c'est l'heure. Soit, tu veux rester plus longtemps pour parler et cela sera bien vu par tes supérieurs, soit tu t'en vas maintenant et ça ne changera rien. » Il haussa les épaules. « Je reste. Juste parce que je veux t'entendre me faire des avances, encore et encore. Mme la psychologue. » Riant, elle se cala au fond du siège, sachant que la séance allait énormément durer.

« Je suis enceinte. » Brusquement, il releva la tête. Il resta sans voix, complètement sonné, tandis qu'elle ne le quittait pas des yeux, assise sur son bureau. Les relations entre militaires étaient interdites, bien que Jordane ne soit pas une militaire à proprement parler, leur relation était interdite. Ou du moins, les relations publiques le sont. Aucun signe d'affection, les relations sexuelles sont même interdites. Pourtant, les mœurs ont bien changés et certains ne se gênent plus vraiment à entretenir des relations intimes et amoureuses avec leur camarades et c'est d'ailleurs le cas de Jordane et Jeremiah. En apparence, ils ont l'air de simple amis – ce qui facilite la tâche – et pourtant, ils sont bien plus. La grossesse de la jeune femme en est la preuve. « C'est.. wow, enceinte ? » Il passa sa main sur son crâne, passant de l'expression joyeuse à la perplexité. « C'est magnifique. Il.. il faut le dire aux autres. » Elle recula, les mains levées en l'air. « T'es malade ? T'es censé être mon patient, c'est interdit. Et on a pas le droit de.. tu vois quoi ! » Elle désigna son ventre. Il la prit dans ses bras, se fichant éperdument qu'on pouvait les apercevoir à travers les vitres et déposa sa tête dans son cou. « Alors, tu feras comme s'il n'était pas de moi. » Elle se recula, un air sérieux au visage. « Qui te dis qu'il est de toi ? » Il arqua un sourcil, puis plissa les yeux avant d'éclater de rire. « Très bonne blague. Vraiment, j'ai presque cru que tu me disais m'avoir trompé. » ; « Qui t'as dis que tu étais celui trompé ? » Jordane avait toujours la même expression, tandis que celle de Jeremiah se décomposait lentement. Son sourire avait disparu et on pouvait même apercevoir une lueur noire dans ses yeux. Il était mignon. Il se dirigea alors vers la porte, laissant échapper quelques injures avant que la psychologue ne lui attrape le bras, un grand sourire aux lèvres. « Abruti. » ; « Je le savais ! C'était impossible que t'ailles voir à ailleurs. Attends, t'as vu comment je suis foutu ? » Elle leva les yeux au ciel et adopta la même attitude. « Attends, t'as vu comment je suis foutue ? » Il se mit à rire avant de redevenir sérieux et de poser sa main sur son ventre, son regard dans le sien. « On va être parents. » Enceinte de trois mois, bien qu'elle aurait voulu le savoir plus tôt, son corps ne semblait pas vouloir le montrer et cela l'arrangeait, cela lui permettrait de rester plus longtemps ici avant d'être envoyé à l'hôpital où d'être assignée à domicile, ce qui en soit, la ferait chier.

Merci beaucoup.
Anh merde, je n'avais pas vu. Bon, je vais changer d'avatar alors, parce que je n'aurais pas finis ma fiche aujourd'hui, c'est certain.

C'est pas grave, j'aurais du regarder.

Je n'hésiterai pas si besoin.

Merci beaucoup.

Claire est ma blonde numéro 2 après Dianna et avant Candice Accola.
Il y a de jolis minois ici.

Je peux pas refuser face à une Nina qui s'appelle Phoebe

Merci
Que dire d'Ashley et Phoebe ? (d'ailleurs, je joue toujours Phoebe sauf quand elle est prise, évidemment. )

Et donc j'ai terminé ma fiche.

Merci

Tu veux qu'on fasse de la pâtisserie ensemble ?
je vais faire tout ce que je dois faire.