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 Jordane → Talk to you? Not even in dream

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Adam Whitaker
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MessageSujet: Jordane → Talk to you? Not even in dream   Jordane → Talk to you? Not even in dream EmptyJeu 28 Fév - 8:33

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
Jordane Morisson.
Il avait reçu le coup de fil de son père quelques jours avant, l'informant de son inscription contre son grès à des séances chez une psy. Et bien évidemment sa première réaction avait été de s'énerver, répétant inlassablement qu'il allait on ne peux mieux sur le plan émotionnel et psychologique, qu'il n'avait pas besoin d'aller voir un de ces foutus psy et qu'il n'y avait que des maboules pour se confier ainsi à des inconnus payés une fortune de l'heure. Mais voilà, son père le Major Whitaker l'avait rapidement recadré. C'était ça où un jugement plus féroce. Mais que lui avait-il prit d'agresser ses supérieurs via radio interposées? Il était dans une merde noir après les avoir insultés de tout les noms et leur avoir raccroché au nez. Et maintenant son père était obligé de plaider les nerfs lâchant sous le poids du combat pour ne pas qu'il ai des ennuis. Et puis comme si ça ne suffisait pas, il s'était gentiment fait tiré dessus moins de cinq minutes après sa crise sur les majors incompétents qui n'avaient pas été foutu de ramener les renforts à temps ce jour la. Et devant une telle liste de fait il n'avait pu se résigner et avait promis à son père d'y aller, ne serait ce qu'une fois. Il avait déjà tout prévu: Sourires charmeurs, petits yeux mouillés et mensonges par-ci par là, tout ce qu'elle voudrait entendre et hop, il serait déclaré totalement sain. Ensuite il irait surement sonner chez Juliet, voir si elle continuait de l'ignorer. Son plan était parfait, et c'est sourire aux lèvres qu'il enfila sa veste, direction le cabinet d'une certaine docteur Morisson. Une femme, encore plus facile à berner. C'était vraiment trop facile. Non pas qu'il avait des choses à cacher, il allait très bien. Mais y aller et faire sa tête de mule ne servirait à rien. Elle continuerait à le croire mal et insisterait pour le revoir, encore et encore. Et lui n'en avait absolument aucune envie.

La salle d'attente aux murs colorés et aux fauteuils moelleux lui semblait fourbe, traître. Comment un lieu si accueillant pouvait-il être mêlé de près ou de loin à la médecin psychiatrique? Qui plus est la psychiatrie militaire. Il regardait le tas de magasines, se demandant qui avaient pu être les lecteurs avant lui. Des barges voyant des terroristes partout. Des dingues hantés par leurs démons? Des frustrés en manque de sang? Cette idée lui fit froid dans le dos. Il en avait vu des gars devenir dingues sur le front. À hurler toute les nuits, à ne plus différencier les ennemis des autres gars de leurs unités, à ne plus savoir qui ils sont. Certains devenaient de vrai psychopathes avides de sang, d'autres de fragiles esprits complètement perdus. Plus jeune il avait eu peur de leur ressembler. De ne pas être assez fort pour l'armée, de ne pas avoir assez de sang froid pour perdre ses proches au compte goûtes. Et le temps avait passé et il avait prouvé à tous, même à lui même, qu'il était capable de garder la tête froide même en pleins carnage. Presque, sauf la dernière fois. Et voilà pourquoi il se trouvait dans ce lieu sordide. Lieu dont la porte se mit à bouger. D'un sursaut il attrapa un magasine, faisant semblant de lire pour pouvoir cacher son visage. Si c'était un de ces hommes qui sortait il pouvait faire une croix sur sa réputation. On dirait de lui qu'il a pété les plombs, ce qui était faux. Attendant que l'autre homme sorte, il fit semblant de s’intéresser à la petite annonce d'une vente de voiture. Il n'en avait pas vraiment grand chose à faire, il avait une voiture et ne s'en servait quasiment jamais. La psychologue lui annonça alors que c'était son tour. Sa voix sembla connu d'Adam qui posa le magasine et se leva, avant de croiser le regard de la femme. Oh merde. C'était don elle la fameuse docteur Morisson? Il savait que la colocataire de Juliet était dans le monde médical, mais pas que son père la choisirait pour une petite séance psy. « C'est une blague? Un caméra caché peu être? Ou bien Juliet et mon père sont de mèches? » Il la scruta, cherchant en ses yeux ne serait ce qu'un indice. Mais elle semblait étonnée, et sérieuse. Contraint il entra dans la salle sans même la saluer, et oubliant toute mesures de politesse s'assit sur l’accoudoir du canapé. « J'arrive pas à croire que tu sois la psy. J'ai rien à te dire moi, je vais bien tout vas bien. Tu peux me faire un papier? Et promis je ne sonnerais plus à trois heures du matin chez toi » Un grand sourire enfantin, mi moqueur mi suppliant, s'afficha sur son visage. Et tout en croisant les doigts, il pria pour que l'animosité qu'il lui inspirait déciderais la blonde à le foutre à la porte.

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Jordane Morisson
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Peut-être que les souvenirs sont beaux à cause de cela. Parce qu'avec le temps, le filtre des années, ils deviennent comme des produits purifiés, débarrassés des scories du chagrin et de la peur.

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MessageSujet: Re: Jordane → Talk to you? Not even in dream   Jordane → Talk to you? Not even in dream EmptyJeu 28 Fév - 17:24

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
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De profil devant le miroir de la salle de bain, elle caressait doucement son ventre, se tournant dans tout les sens pour voir si cela se voyait. Contrairement aux autres femmes, cela ne se voyait pas chez elle et pour cause, son déni de grossesse y jouait beaucoup. Elle l'avait découvert il y a très peu de temps et même si chez certaines le corps se modifiait rapidement, chez Jordane ce n'était pas le cas. Et heureusement pour elle, d'ailleurs. Pourtant, on pouvait bien voir que son ventre s'était arrondi, mais à ce stade, cela passait pour un surplus de graisse ou un relâchement musculaire, ce qu'elle aurait sûrement préférée. Ce n'est pas qu'elle ne voulait pas d'enfant, simplement, sa relation avec Jeremiah était déjà compliquée et cette grossesse venait tout compliqué, sans oublier qu'elle vivait sur une base militaire, que le père était un sergent et qu'elle-même pouvait très bien être appelé rapidement à l'étranger si des soldats du terrain en avait besoin. D'ailleurs, cela lui était déjà arrivé. Enfin bref. Sa vie était un assez gros bordel et ce n'était pas la vie parfaite pour élever un enfant. Soupirant, elle relâcha son chemisier avant d'ouvrir la porte de la salle de bain et de tomber nez à nez avec Juliet. Lui souriant, elle l'a laissa passé avant de se diriger vers sa chambre pour terminer de se préparer. Aujourd'hui, sa journée allait être longue. « Au fait, si je rentre pas ce soir, t'en fais pas. » Se retournant, elle sursauta lorsqu'elle vit que sa colocataire était face à elle, un sourire évocateur. « Tu vas voir Jeremiah ? » ; « Quoi ? Mais non. C'est juste que j'ai un tas de patients aujourd'hui. J'en ai même des nouveaux. » La jeune femme face à elle arqua un sourcil avant de hausser les épaules et de repartir, elle savait que Dany ne lui en dirait pas plus et que si elle mentait, elle ne lui dirait pas la vérité. Bien que pour cette fois, c'était la stricte vérité. En quelques minutes, elle fut prête, se dirigeant vers la porte d'entrée, elle se retourna. « Passe une bonne journée, Ju. » Et elle se dirigea vers l'hôpital au volant de sa voiture. Elle y aurait bien été à pied mais la température l'avait fortement découragée.

« Madame Morisson ! » Elle se retourna et afficha un petit sourire lorsqu'elle aperçut une des secrétaires du service psychiatrique. Elle avait des dossiers à la main. « Tenez, ce sont vos nouveaux patients. La plupart sont des soldats, mais il y a aussi des civils, la direction nous a ordonné de transférer tout les civils du Dr. Wethel à votre bureau. » Oh. Le Dr. Wethel était le deuxième psychologue du service, un viel homme très sympathique et qui avait le don de rendre les gens vraiment heureux. Malheureusement, il était décédé la semaine dernière, du coup, elle était toute seule désormais, bien que cela ne la dérangeait pas. Elle prit les dossiers et adressa un sourire à Amanda. « Merci Amanda. Tu pourrais m'organiser une réunion avec l'administration, s'il te plaît ? Je ne pense pas que l'hôpital puisse rester avec un seul psychologue, surtout lorsqu'elle est jeune comme moi. » La jeune femme hocha la tête avant de repartir à ses occupations, tandis que Jordane se dirigeait vers son bureau. Devant, un soldat était assis, les mains noués, faisant sautiller ses jambes. Il était stressé. Très stressé. Alors, elle lui offrit à lui aussi un sourire avant de rentrer dans son bureau, le laissant devant la porte. Avant tout, elle devait voir qui il était, rapidement, elle regarda son dossier, avant de ressortir et de lui tendre la main. « Caporal Morrow. Entrez je vous en prie, je suis le Dr. Morisson. » Il se leva, lui serra la main et rentra alors dans le bureau avant de s'asseoir sur un des sièges face au bureau qui était impeccablement rangé et propre. Elle était maniaque lorsqu'il s'agissait du travail. « Vous avez déjà été suivit par un psychologue ? Ou même par un psychiatre ? Psychothérapeute ? Psychanalyste ? » Il releva la tête vers elle, tentant au maximum de rester maître de ses émotions et ne laissa rien paraître. « Non, madame. » Elle sourit. « Vous pouvez m'appeler Jordane. Ici, vous n'êtes pas le Caporal Morrow, vous êtes simplement Oliver. » Il hocha la tête, se détendant légèrement, tandis que la jeune femme s'avança sur le bureau, les mains croisées. « Bien. Alors voilà comment va se dérouler cette première séance. Tout d'abord, vous allez vous présenter, votre prénom, votre groupe sanguin, votre livre préféré, tout ce que vous voulez, comment vous pensez être. Et ensuite, vous évoquerez les raisons de votre venue. » Il la regarda, tandis qu'elle souriait, hochant la tête avant de lui rendre son sourire. La première chose était d'instaurer une ambiance calme, apaisante et une relation de confiance.

Se levant, elle se dirigea vers la porte suivit par son patient. Elle l'ouvrit et lui tendis la main avant de le regarder partir. Pauvre garçon. Son regard se posa alors sur un homme assis sur une des chaises, un magazine cachant son visage. Haussant un sourcil, elle se demanda pendant quelques secondes si c'était fait exprès. Elle ne savait pas qui il était, car elle n'avait pas vraiment regarder son agenda. « Monsieur, c'est à vous. » Alors, il déposa son magazine. Jordane cru rêver. Il semblait tout aussi étonné qu'elle et il ne se gêna pas pour faire une remarque qui, d'entrée de jeu, lui tapa sur le système. Elle savait qu'entre eux, ce n'était pas la grande joie, à vrai dire, les seules fois où ils se parlaient c'était quand il venait à l'appartement et qu'ils se saluaient ou feignait de s'entendre devant Juliet. Pourquoi moi ? « C'est une blague? Un caméra caché peu être? Ou bien Juliet et mon père sont de mèches? » ; « Moi aussi je suis ravie de te voir Adam, je me demandais quand tu allais atterrir ici. » Alors, il rentra dans la pièce, sans même un bonjour ou quoi que ce soit. Vraiment, ils ne seraient jamais meilleurs amis ou simple amis de beuverie ou une connerie du genre. Elle le suivit, et tandis qu'elle se dirigea vers son bureau, lui préféra le canapé, s'appuyant sur un des accoudoir. Elle arqua un sourcil, haussant les épaules et partit le rejoindre, prenant place sur le fauteuil d'à côté.« J'arrive pas à croire que tu sois la psy. J'ai rien à te dire moi, je vais bien tout vas bien. Tu peux me faire un papier? Et promis je ne sonnerais plus à trois heures du matin chez toi. » Cela le fit sourire. Imbécile. « Et moi je n'arrive pas à croire que tu sois si.. emmerdeur d'entrée de jeu. » Elle avait beau être psy, Adam avait le don de lui faire perdre son sang froid en quelques secondes. Soupirant, elle ferma rapidement les yeux avant de les ré-ouvrir et de sourire doucement, un stylo à la main. « Crois-moi, j'aurais adoré te tenir par le sol et te foutre de hors mais que veux-tu.. il faut que je fasse mon job. » Oui, elle aussi pouvait faire chier des fois. « Et je en crois pas à ton "je vais bien, tout va bien". Tu vois, les gens qui disent ça, généralement, c'est ceux qui sont le plus atteint, sentimentalement. Même si dans ton cas, ça doit sûrement être mental. » Un sourire au visage, elle le scruta. Oui bon, elle pouvait être piquante quand on lui montrait clairement qu'on ne voulait pas être là. « Tu sais, tu ne sortiras pas d'ici avant que tu ais parlé. Et ne mens pas. Je le saurais. Puis, ça pourrait compliquer les choses pour toi. » Alors, elle ouvrit enfin son dossier et arqua un sourcil en lisant certaines choses. Il avait insulté ses supérieurs. Il avait sa place ici, alors. C'était aussi mentionné qu'il avait des problèmes avec son père. En gros, il avait un problème avec l'autorité. « T'aimes pas trop qu'on te dise quoi faire, hein. Insulter ses supérieurs, c'est moche. » Elle savourait cet instant. Elle avait accès à tout son dossier et au fond d'elle, elle en jouissait. La jeune femme reprit son sérieux, se raclant la gorge, une main sur son ventre. « Maintenant, dis-moi. Tu peux parler de ce que tu veux. Juliet, tes camarades, tes supérieurs, ta famille. Le terrain. » Elle l'observa, attendant d'avoir des réponses même si elle savait parfaitement qu'il montrerait de la résistance.

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MessageSujet: Re: Jordane → Talk to you? Not even in dream   Jordane → Talk to you? Not even in dream EmptyJeu 28 Fév - 22:44

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
Jordane Morisson.
Le dragon déployait ses ailes dans un rugissement bestial alors qu'il arrivait dans l'entre de la bête. Son épée restée auprès de son fidèle destrier, il ne lui restait plus pour la lutte que son esprit et sa propre force. Il trouverait un moyen de tenir la bête au loin, il éviterait les flammes et débarrasserait le monde du gardien infernal de cette conscience collective qui l'empêchait d'avancer comme il le souhaitait. Une fois éliminé, la bête ne ferait plus de mal à personne et il reviendrait en héros victorieux, libérant hommes et femmes du joug du cracheur de feu. « Moi aussi je suis ravie de te voir Adam, je me demandais quand tu allais atterrir ici. » En attendant, c'était sur lui que la bête crachait les flammes et il allait finir brûlé vif à ce rythme la. La douce chaleur de cette pique acerbe le fit se renfrogner alors qu'il regardait un peu partout dans le bureau, cherchant l'issu de secours. « Ahah très drôle. Comme si j'avais besoin d'être là. C'est une erreur judiciaire figures toi » Il stoppa sa phrase en posant les yeux sur la tignasse blonde de la chose qui lui faisait face, la regardant s'asseoir alors que le chantage s’installait doucement. Malheureusement la fourbe sorcière ne semblait pas apte aux négociations. « Et moi je n'arrive pas à croire que tu sois si.. emmerdeur d'entrée de jeu. » Fronçant les sourcils il la regarda. Il n'avait rien fait! Il était même prêt à lui faciliter la tâche, ci ce n'était pas adorable de sa part. Il était la pur se faire déclarer sain et était tombé sur la pire. Il était dans une merde noire et commençait à en prendre conscience alors qu'une peur sourde d'être déclaré inapte au service le faisait frissonner sur le petit canapé de psy. Et voilà qu'elle sortait le stylo, commençant la séance comme il le fallait, au grand dam du lieutenant. « Crois-moi, j'aurais adoré te tenir par le sol et te foutre dehors mais que veux-tu.. il faut que je fasse mon job. Et je en crois pas à ton "je vais bien, tout va bien". Tu vois, les gens qui disent ça, généralement, c'est ceux qui sont le plus atteint, sentimentalement. Même si dans ton cas, ça doit sûrement être mental. » La remarque eut l'effet désiré puisqu'il se redressa, le regard dur et méchant. Il allait finir par faire une crise de nerfs et adieu le retour au front. Et il n'avait pas besoin de cette restriction en ce moment. « Écoutes moi Morisson je n'ai absolument rien à te dire d'accord? Et fais attention à qui tu parles, tu n'as peu être pas remarqué les galons mais je ne suis pas un simple soldat. Prends ça en compte ou tu pourrais bien retourner au civil plus vite que prévu. » Le ton avait été froid et dur, comme il le voulait. Il n'était pas la pour s'en prendre plein la tête et ne se laisserait pas faire. Et puis merde alors, c'était quoi cette remarque? Elle voulait dire quoi la, qu'il n'avait pas de sentiments? « Et puis si j'ai dis ça c'est que je n'ai qu'une envie: écourter le rendez vous pour finir chez toi » Un sourire de défi prit place sur le visage de l'homme alors qu'il regardait la petite blonde. Il était toujours passé pour un dragueur invétéré et complètement pervers courant après Juliet et en était conscient. Elle n'avait pas à se mêler des sentiments qu'il pouvait bien avoir de toute façon. Elle n'était PAS sa psy, c'était clair et net.

« Tu sais, tu ne sortiras pas d'ici avant que tu ais parlé. Et ne mens pas. Je le saurais. Puis, ça pourrait compliquer les choses pour toi. » « J'ai pas d'explication Jordane. Je n'ai pas à parler de moi. Mes évaluations psychologiques de l'année dernière sont parfaites, je suis stable sentimentalement parlant, je n'ai pas d'ennemis et pas de complexe. Je suis clair avec ce que je pense et ce que je dis et en plus je suis magnifique » Un autre sourire, bien plus décontracté cette fois ci. Il était on ne peux plus conscient de son coté narcissique et ne s'en cachait pas. C'était ce que voulais savoir une psy non? Et voilà qu'elle commençait à fouiner dans les papiers. Adam n'avait jamais aimé les papiers. Ils étaient toujours bourrés d'informations et de petits caractères cachant d'affreuses vérités. Et ceux ci lui semblaient on ne peux plus terrifiants. Ce qui se prouva avec les paroles de la sorcière. « T'aimes pas trop qu'on te dise quoi faire, hein. Insulter ses supérieurs, c'est moche. » Mauvais point, elle avait son dossier. Et semblait s'en amusait en plus. « J'ai aucun problème avec l'autorité! » D'une mauvaise fois alarmante il la regarda, avec de grands yeux, prenant un air choqué. Pas du tout crédible, il resta cependant silencieux et renfrogné. Puis de nombreuses pensées arrivèrent dans son esprit et il ne put stopper le flot de paroles sortant de sa bouche. « Et ce n'est absolument pas professionnel, tu le sais ça? Lire mon dossier alors que tu es émotionnellement parlant lié à moi. Je suis sur que tu ne respecteras pas la règle du patient/médecin et que tu répéteras tout à qui le voudra. Et tu crois sérieusement que je vais te faire confiance? Et puis je n'ai absolument pas à te parler de ce sujet la. Je n'ai rien à en dire, j'ai fait ce qu'il fallait faire, point. Et heureusement que je l'ai fait, heureusement que j'ai insulté ses abrutis! On c'est fait canarder ce jour là merde! » Il avait hurlé. Il avait parlé bien trop fort. Il avait laissé son masque tombé un instant, juste le temps de quelques mots. Il avait laissé s'ouvrir la brèche vers ses véritables sentiments. Et il s'en voulait. Il se laissa tomber dans le canapé, le visage fermé et les yeux ailleurs. Pourquoi diable c'était-il laissé emporté? Il était un véritable meltingpot d'émotion. Une boule de feu qui semblait vouloir exploser mais qui ne pouvait pas. Surtout devant elle. Il pouvait dire adieu à son papier. Le regard vers la fenêtre, il ne faisait même plus gaffe à elle. Un moment pour se calmer, il en avait besoin. Cependant le dragon qu'il avait presque réussi à oublier revint à la charge. « Maintenant, dis-moi. Tu peux parler de ce que tu veux. Juliet, tes camarades, tes supérieurs, ta famille. Le terrain. » Un sourcil levé, il tourna le regard vers elle. Elle était sérieuse la? Il laissa s'échapper un soupire et leva les yeux au ciel, semblant réfléchir. « J'ai pas tellement envie de te parler, mais je suppose que je ne sortirais pas si je ne parle pas. Pas de soucis avec mes camarades, mes supérieurs sont simplement long à la détente, ma mère va très bien merci pour elle quant au terrain il me manque. Et le sujet Juliet ne te regarde pas » Il avait laissé ses yeux se fixer sur le regard de la jeune femme. Elle ne semblait pourtant pas si méchante au fond. C'est alors qu'il remarqua la main de la jeune femme, sur son ventre. Attitude étrange d'après lui, ce qui le fit sourire. « Bah il t'arrive quoi Morisson, t'as mal au bide? Trop mangé à la cantine? »
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MessageSujet: Re: Jordane → Talk to you? Not even in dream   Jordane → Talk to you? Not even in dream EmptySam 2 Mar - 11:29

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
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La journée commençait bien. Vraiment bien. Si elle ne tuait pas quelqu'un avant la fin de la journée, cela serait un exploit. Non, en fait, cela relèverait du miracle si Adam sortait vivant de ce bureau. La séance avait commencé depuis quelques minutes et voilà qu'il commençait déjà à lui chercher des poux. Pourtant, elle se réconfortait en pensant au fait qu'elle avait tout les droits sur lui à partir du moment où il était entré dans la pièce, mais ça, il ne le savait pas et s'en était encore plus réjouissant. L'administration avait bien fait comprendre à l'armée que, bien que celle-ci contrôle la base, l'hôpital avait ses propres règles et à partir du moment où un soldat se rendait dans l'hôpital, il passait au simple rang de civil, bien que le personnel puisse l'appeler par son rang. Souriant, elle le regarda avec une lueur malicieuse dans les yeux. « Erreur judiciaire ? C'est pas ce qu'on m'as dis. Puis, tout le monde a besoin d'être là. » Elle haussa les épaules. Personne n'était saint d'esprit, personne était parfaitement heureux et bien dans sa peau. Personne n'était parfait. Nous étions humains, la perfection, ça n'existe pour nous. C'est d'ailleurs ce que dis Descartes dans son fichu Cogito qui vous donne envie de vous tirer une balle quand vous le lisez. C'était plutôt amusant de se dire que chaque personne qui venait ici pensait qu'un psychologue était une personne horrible, avec des griffes acérées qui comptait pénétrer dans votre esprit et vous disséquer le cerveau. C'était tout le contraire. Un psychologue ne rentrait dans votre esprit que s'il en avait l'autorisation et, même si beaucoup montrait de résistance, au bout de quelques temps, une brèche s'ouvrait et laissait au médecin la possibilité de rentrer et de soigner tout ce qui était mauvais. « Écoutes moi Morisson je n'ai absolument rien à te dire d'accord? Et fais attention à qui tu parles, tu n'as peu être pas remarqué les galons mais je ne suis pas un simple soldat. Prends ça en compte ou tu pourrais bien retourner au civil plus vite que prévu. »  Et voilà qu'il s'emportait. Jordane haussa un sourcil, un sourire en coin affiché au visage. Elle voulait lui dire, mais elle se retenait, jouissant de ce plaisir interne. Se repositionnant correctement sur son fauteuil, elle le dévisagea de haut en bas, avant de se racler la gorge. « Je crois qu'ils ont oubliés de te dire quelque chose. Hum.. comment te dire ? Tu vois quand on dis que l'Etat est séparé de l'Eglise ? Et bien.. c'est pareil avec l'hôpital et l'armée. Ce qui veut dire que lorsque tu as passé les portes de l'hôpital, tu es redevenu un civil. Tu n'as aucun droit d'autorité, de menace, aucun influence. » Toujours le sourire aux lèvres, elle posa son regard sur sa feuille, gribouillant quelques informations qui serait nécessaire à son dossier, bien évidemment, ce n'était pas négatif, ou pas trop du moins. C'était simplement quelques informations révélant qu'Adam Whitaker était plus que fière de son rang. Généralement, c'était apprécié par la direction. Le dévouement et la fierté. Alors, elle releva le visage vers lui, toujours un sourire aux lèvres. Ça déstabilisait les gens, généralement. « Ouh, arrêtes, je vais finir par être toute retournée. » Sarcasme, sarcasme. Elle lui souriait, parce qu'à vrai dire, elle n'avait pas le choix, puis, aussi parce que c'était amusant de voir qu'elle pouvait influencer toute sa carrière.

« Je n'ai jamais dis que tes évaluations passées étaient mauvaises, je les ai sous les yeux, je te signale. En fait, si tu as des ennemis, sauf que tu ne le sais pas. Et sentimentalement parlant, il me semble que tu es plutôt du genre à courir après les filles. Tu sais ce qu'on dis à propos de ça. Ça cache forcément un truc. Magnifique, hein ? » Elle hocha la tête, gribouillant une énième fois sur sa feuille. Il avait vraiment un égo sur-dimensionné, celui-là. En plus, il avait un problème avec l'autorité, il n'était pas expressif et le fait qu'il cours après les femmes montrait que soit, on lui avait brisé le cœur, soit il était rejeté quand il était jeune par une fille, soit, c'était un problème avec sa mère. Trois possibilités. Même si généralement, la mère était souvent la cause de ce genre d'attitude, c'était un fait, les études le montrait, la psychologie le montrait. Pourtant, Jordane ne s'aventurait pas sur ce terrain, sauf s'il l'y amenait et là alors, elle devrait être d'une douceur extrême, car généralement, le problème avec les figures parentales, c'était toujours un truc énorme qu'on avait tendance à sous-estimer. Elle le savait parce qu'elle-même avait eu des problèmes avec ses parents. Et c'est alors qu'il explosa. Littéralement. « Et ce n'est absolument pas professionnel, tu le sais ça? Lire mon dossier alors que tu es émotionnellement parlant lié à moi. Je suis sur que tu ne respecteras pas la règle du patient/médecin et que tu répéteras tout à qui le voudra. Et tu crois sérieusement que je vais te faire confiance? Et puis je n'ai absolument pas à te parler de ce sujet la. Je n'ai rien à en dire, j'ai fait ce qu'il fallait faire, point. Et heureusement que je l'ai fait, heureusement que j'ai insulté ses abrutis! On c'est fait canarder ce jour là merde! » Il s'était levé et avait parlé si rapidement qu'on aurait pu croire qu'on l'avait mis en mode lecture rapide. L'expression de la jeune femme changea. On lui avait toujours appris que lorsqu'un patient réagissait ainsi, il fallait se calmer nous-même et être d'une gentillesse et d'une douceur extrême. Elle fronça les sourcils en le regardant s'asseoir de nouveau, avant de soupirer et de lâcher son stylo pendant quelques secondes. « Je suis une psychologue, je n'ai en aucun cas le droit de divulguer tout ce que tu pourras me dire, peu importe mes sentiments à ton égard, la loi me l'interdit. Et j'aime bien trop les gens, même toi, pour les trahir. Tout ce que tu diras restera entre ses murs et tout ce qui est noté est enfermé dans un casier fermé à clé. Une clé que moi-seule possède et qui est à un endroit où on ne penserait pas. Alors crois-moi quand je te dis que tu peux me faire confiance. » Elle soupira et fit une pause. « Écoutes, Adam, je sais que toi et moi, c'est pas la joie, mais je suis pas là pour te faire couler, je suis là pour t'aider, même si tu penses ne pas avoir besoin d'aide. Tu vois là, tu viens juste d'exploser et c'est ce genre de comportement que tes supérieurs redoutent sur le terrain, parce que, non seulement, cela pourrait te mettre en danger, mais ça mettrait en danger tout tes camarades, ainsi que la mission en elle-même. Je ne dis pas que tu es fautif, parce que c'est pas le cas. La plupart des soldats, peu importe le rang qu'ils ont, ne parlent pas, ce sont comme des poupées russes. Tu grattes une couche, puis tu en découvre une encore plus épaisse. » Elle se repositionna au fond du fauteuil, posant son stylo et sa feuille sur la table basse face à elle, où se trouvait même de l'eau et des biscuits. Rapidement, Jodane prit une des bouteilles et but quelques gorgées d'eau, avant de la reposer et de se re-concentrer sur Adam. « C'est donc ça le problème. Le fait que vous vous soyez fait canarder. » Elle le regarda avec une douceur effarante, ne prenant plus la peine de noter. Si cela pouvait l'aider à lui faire confiance, alors elle n'hésiterait pas.

« Le terrain, tu pourras y retourner si tu y mets du tien. Vraiment, peu importe les remarques que je te fais, je suis pas là pour t'empêcher d'y aller. D'ailleurs, c'est un de mes plus grands souhaits que tu y retournes, non pas parce que j'ai plus envie de voir ta face de babouin mais parce que je sais à quel point on peut aimer ce qu'on fait. Et tu adores le terrain, ça se sent, ça se voit. Donc, tu devrais vraiment m'aider. » Elle soupira lorsqu'il lui révéla qu'il ne voulait pas parler du sujet de Juliet, mais, dans certaines circonstances, il n'avait pas le choix. « Le sujet Juliet, tu dois me parler. Enfin, seulement si Juliet te stresse, te fais du mal ou même t'empêches de te concentrer. Après, si elle n'a aucun de ses effets sur toi, alors tu as raison, ça ne me regarde pas. » Elle haussa les épaules, puis se retint de rire lorsqu'elle entendit sa remarque. Mal au ventre, ouais. Mais pas pour la cantine. Pourtant, elle ne retira pas sa main, cela paraîtrait trop suspect. Au lieu de ça, elle leva les yeux au ciel en secouant négativement la tête avant de le regarder pendant quelques secondes, un sourire amusé aux lèvres. En quelques secondes, elle était passé d'un état à un autre, et c'était déstabilisant. « Moi qui pensais qu'à force de courir après les femmes, tu saurais ce qui se passe chez elle tout les mois, je me suis trompée. » Elle plissa les yeux, avant de croiser les jambes et de soupirer. « J'ai mes règles, si tu préfères que je sois directe et franche. » Mensonge quand tu nous tiens. Révéler à Adam qu'elle était enceinte ? Jamais. Même Juliet sa colocataire n'était pas au courant, imaginez qu'elle l’apprenne par lui et non par elle, je crois que la maison deviendrait une bombe.

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MessageSujet: Re: Jordane → Talk to you? Not even in dream   Jordane → Talk to you? Not even in dream EmptySam 2 Mar - 23:17

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
Jordane Morisson.
Elle semblait noter chacun de ses mots, de ses gestes, de ses expressions. Comme un scientifique observe au microscope les restes des souris piégés par ses propres soins. Ce qui avait le don de stresser plus encore le jeune lieutenant qui regardait partout pour ne pas à avoir à sentir le poids du jugement de la femme. Elle était la pour juger, c'était son métier. Et il haïssait ça. Il avait passé sa vie à être jugé. Par son père petit, le trouvant trop frêle pour devenir militaire. Par sa mère, au même âge, se demandant bien ce qu'elle pourrait faire de l'enfant turbulent qu'il était. Par ses camarades lors de ses premières années de services, se demandant bien ce que le fils à papa avait pu demander pour être parmi eux. Même Juliet l'avait jugé vraisemblablement. Jugé inapte à la mériter. « Je crois qu'ils ont oubliés de te dire quelque chose. Hum.. comment te dire ? Tu vois quand on dis que l'Etat est séparé de l'Eglise ? Et bien.. c'est pareil avec l'hôpital et l'armée. Ce qui veut dire que lorsque tu as passé les portes de l'hôpital, tu es redevenu un civil. Tu n'as aucun droit d'autorité, de menace, aucun influence. » « C'est des conneries ça, tu le sais aussi bien que moi. Tu sais qui je suis puisque tu as mon dossier. » Un sourire narquois alors qu'une haine envers lui même montait. Il n'aimait pas se la jouer fils à papa. Il détestait devoir faire appel au rang de son père pour se faire entendre. Mais parfois il le fallait. Parfois son simple prénom ne suffisait plus, et dès lors il sortait le patronyme. Whitaker, nom connu dans la caserne puisque depuis toujours les hommes de sa famille régnait en maître. Son père Major, bientôt promu Lieutenant Colonel. Grand père héros de guerre, mort au combat, sauvant la vie de nombreux hommes. Arrière grand père Colonel. Et la liste continuait depuis la fondation de la base. Autant dire qu'il pouvait être fier. Enfin il aurait pu, si son père ne l'avait pas enfoncé dans sa médiocrité depuis toujours. Au fond, c'était peu être une bonne chose qu'il ne soit qu'un civil dans cette pièce. Un homme normal, avec quelques morceaux de plombs dans l'épaule, de nombreuses cicatrices et un sourire à en faire rougir un frigo. Il tenta de voir ce qu'elle pouvait bien griffonner cette fois, ne vit que des lignes difformes et le sourire déroutant de la blonde alors qu'elle parlait, ne le lâchant pas des yeux. Perdu dans son regard, il eu un moment de vide intérieur avant de sourire lui aussi, les yeux pétillants et le ton charmeur. « Oh Jordane, si tu savais comme j'aime retourner les gens.. ta chambre est toujours face à celle de Ju? » Il ponctua sa phrase d'un clin d'oeil avant de se remettre bien au fond de sa banquette, pour la première fois amusé depuis le début de leur rendez vous. Il ne s'était pas figurer rire avec la psy, mais si elle continuait il n'aurait plus le choix. Des tas de conneries lui arrivaient à l'esprit lorsqu'il était mal à l'aise. « Je n'ai jamais dis que tes évaluations passées étaient mauvaises, je les ai sous les yeux, je te signale. En fait, si tu as des ennemis, sauf que tu ne le sais pas. Et sentimentalement parlant, il me semble que tu es plutôt du genre à courir après les filles. Tu sais ce qu'on dis à propos de ça. Ça cache forcément un truc. Magnifique, hein ? » Plus elle parlait, et plus son sourire fanait. Des ennemis lui? On parlait donc de lui chez la psy? Dans son dos? Ça n'allait pas se passer comme ça. Ses gars allaient enchaîner les pompes, ils pouvaient en être sur. Et puis c'était quoi cette histoire de coureur de jupons? « EH ! Tu n'as pas le droit de penser que je ne suis qu'un dragueur sur les seuls dire de Juliet tu sais, c'est pas juste. Je ne suis pas un coureur de jupons. Figures toi que je n'ai eu personne depuis des lustres même. Et ne vas pas le répéter à Ju, t'es la en psy ok? C'est pas comme si je disais tout à ma meilleure amie, j'ai le droit à des secrets tu sais. Et oui je suis magnifique, mais ça tu le sais » Un immense sourire alors que ses idées étaient soudain ailleurs. Alors avec Juliet elles parlaient de lui hein? Et de ses conquêtes? C'était intéressant à savoir. Peu être voulait-elle signifier par cette phrase que Monroe faisait attention à ça. Peu être même oserait-il penser qu'elle était jalouse. Délicieuse idée qui le fit sourire, encore une fois. Il était abonné aux sourires depuis toujours. Pour n'importe quel raison, sa réponse était toujours la même. Un sourire.

L'explosion de ses sentiments lui avait semblé irréel. Comme si un autre s'était emparé de son corps. Comme si son âme s'était perdue. Comme si il s'était retrouvé la bas, au front, dans une situation d'urgence. Et le regard quelque peu inquiet de la femme lui fit froid dans le dos, alors qu'il se repositionnait dans le canapé. Et ce stylo qui grattait le papier. Il allait perdre les pédales. Semblant comprendre, elle posa ses affaires avant de parler d'une voix d'une extrême douceur qui surprit le militaire. « Je suis une psychologue, je n'ai en aucun cas le droit de divulguer tout ce que tu pourras me dire, peu importe mes sentiments à ton égard, la loi me l'interdit. Et j'aime bien trop les gens, même toi, pour les trahir. Tout ce que tu diras restera entre ses murs et tout ce qui est noté est enfermé dans un casier fermé à clé. Une clé que moi-seule possède et qui est à un endroit où on ne penserait pas. Alors crois-moi quand je te dis que tu peux me faire confiance. » Confiance. Mot qu'il ne maîtrisait pas bien, notion dont il ne saisissait pas toute les subtilités. Faire confiance à Jordane était une véritable épreuve, pourtant elle semblait désormais complètement professionnelle. Ce n'était plus Jo', l'affreuse colocataire de sa Juliet, mais le docteur Morisson là pour l'écouter, et l'aider. « Écoutes, Adam, je sais que toi et moi, c'est pas la joie, mais je suis pas là pour te faire couler, je suis là pour t'aider, même si tu penses ne pas avoir besoin d'aide. Tu vois là, tu viens juste d'exploser et c'est ce genre de comportement que tes supérieurs redoutent sur le terrain, parce que, non seulement, cela pourrait te mettre en danger, mais ça mettrait en danger tout tes camarades, ainsi que la mission en elle-même. Je ne dis pas que tu es fautif, parce que c'est pas le cas. La plupart des soldats, peu importe le rang qu'ils ont, ne parlent pas, ce sont comme des poupées russes. Tu grattes une couche, puis tu en découvre une encore plus épaisse. C'est donc ça le problème. Le fait que vous vous soyez fait canarder. » Ce n'est qu'à ce moment qu'il se rendit compte qu'il retenait sa respiration. Il souffla doucement, retrouvant ses esprits. C'était stupide, tout ça était stupide. Il n'avait pas explosé. Il n'avait rien de caché au fond de lui. Il allait bien. Bien. . « C'est pas le problème. Il n'y a pas de problème. J'étais en charge d'une unité, une simple mission de reconnaissance. Mais on a été pris dans une embuscade, cinq de mes hommes ont été descendus, des amis. C'était une erreur d'information, un truc stupide. Si j'ai hurlé sur eux c'est parce qu'ils ont envoyés les renforts trop tard. Et parce que j'étais en plein stress. Il fallait que je sauve mes hommes tu comprends? Je suis monté en pression et ça a pété. Et je me suis pris une balle en plus. Je me suis vidé de mon sang, dix minutes de plus et je revenais dans une jolie boite. Mais c'est pas juste, j'ai gardé mon sang froid durant 98% du combat, j'ai tout fait pour garder les idées clairs, j'ai pris de bonnes décisions pour perdre le moins d'hommes possible. Et je me suis moi même posté en avant pour les couvrir. Alors je sais comment faire pour ne pas mettre la vie des autres en danger. » Il la regarda un moment. Il était sincère dans le fond. Malgré son esprit tiraillé entre la peur, le combat et Juliet, il avait réussi à diriger les opérations comme il fallait. Mais au fond, il n'avait même pas envie d'y repenser. Le moment avait été dur à vivre, et il avait survécu.


« Le terrain, tu pourras y retourner si tu y mets du tien. Vraiment, peu importe les remarques que je te fais, je suis pas là pour t'empêcher d'y aller. D'ailleurs, c'est un de mes plus grands souhaits que tu y retournes, non pas parce que j'ai plus envie de voir ta face de babouin mais parce que je sais à quel point on peut aimer ce qu'on fait. Et tu adores le terrain, ça se sent, ça se voit. Donc, tu devrais vraiment m'aider. » Un grand sourire prit place sur ses lèvres, un vrai sourire cette fois. Un sourire de joie, un de ceux qu'il ne faisait plus que rarement. Si il racontait deux ou trois trucs il repartirait avec ses hommes. Même le face de babouin le rendait heureux. C'était la remarque de la jeune femme en faite, qui avait fait mouche. D'après elle, il semblait aimer son métier. Enfin quelqu'un qui s'en rendait compte. Enfin quelqu'un qui ne le prenait pas pour un gignole. « Le sujet Juliet, tu dois me parler. Enfin, seulement si Juliet te stresse, te fais du mal ou même t'empêches de te concentrer. Après, si elle n'a aucun de ses effets sur toi, alors tu as raison, ça ne me regarde pas. ». D'un coup, plus vite que l'éclair, son sourire se fanât. Parce qu'elle était dans le vrai. Parce qu'il dormait mal lorsqu'elle ne donnait pas de nouvelles pendant plus de deux jours. Parce qu'il ne passait pas une journée sans penser à elle. Parce qu'elle avait tout les effets possibles sur lui. Parce qu'il l'aimait surtout. « Tu sais c'est ma meilleure amie, c'est normal que je pense à elle. Mais elle n'a pas d'effet » Sa voix s'arrêta dans un murmure alors que même lui ne croyait pas un mot de ses paroles. Elle était tout pour lui, quand le reconnaîtrait-il enfin? Heureusement pour son moral le ton de la discussion changea du tout au tout alors qu'elle lui parlait règles. Le genre de discussion qu'il évitait habituellement. Simplement parce qu'il était un homme. Mais cette fois la curiosité prit le dessus « Ah oui? Ça craint non? Tu sais, je connais Juliet depuis qu'elle a deux ans, j'en ai supporté des crises pour rien. T'as pas les symptômes beauté. Allez dis moi la vérité. Tu me dis un truc et je te dis un truc » Tout sourire, il la regarda. Changer de sujet coûte que coûte pour ne plus penser aux lèvres de Juliet qui lui manquaient atrocement.

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Peut-être que les souvenirs sont beaux à cause de cela. Parce qu'avec le temps, le filtre des années, ils deviennent comme des produits purifiés, débarrassés des scories du chagrin et de la peur.

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MessageSujet: Re: Jordane → Talk to you? Not even in dream   Jordane → Talk to you? Not even in dream EmptyLun 4 Mar - 22:16

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
Adam & Jordane
Généralement, il était interdit que le patient soit lié, de manière directe ou indirecte, à son psychologue, ce qui en soit, était tout à fait normal, puisqu'il fallait rester objectif. Pourtant, étant donné la mort du Dr. Wethel, toute cette organisation avait été détruite, laissant à Jordane des patients avec qui elle était liée, que ce soit de manière positive, ou négative. Comme Adam. Et elle avait horreur de ça, savoir qu'elle allait devoir questionner un de ses proches la dérangeait, elle avait l'impression de disparaître sous le manteau médical et d'être, hors des séances, le même psychologue avec qui le dit ami avait parlé plutôt. C'était plutôt frustrant. Mais en même temps, cela lui permettait de savoir des choses et de surtout, les comprendre, car il est clair que jamais elle ne serait allez voir Adam en tant que simple civile pour lui demander des informations personnelles sur sa vie, sur sa relation avec Juliet ou même sur ses souvenirs qu'ils avaient. C'était carrément non envisageable. Alors se retrouver face à lui dans ce bureau, c'était plutôt agaçant et étouffant. « C'est des conneries ça, tu le sais aussi bien que moi. Tu sais qui je suis puisque tu as mon dossier. » Elle eut un petit rictus vicieux face à sa remarque. Oui, elle savait qui il était, mais lui, apparemment, ne savait pas qui elle était. Peu de gens le savaient de toute façon, elle n'aimait pas vraiment qu'on dise qu'elle était fille à papa alors qu'elle était arrivée toute seule, sans l'argent de la famille et sans l'influence du patronyme Morisson. Alors, elle cessa de rire, passa sa langue sur ses lèvres et se pencha vers lui. « Oh oui, je sais qui tu es. Je connais ta famille, ton père. Mais, dis-moi, tu sais qui je suis, Whitaker ? » Elle le regarda avec un air de défis au visage. Elle ne savait pas qui des deux familles était la plus riche, la plus connue et elle se fichait. Savoir qui pissait le plus loin, ça ne l'intéressait pas le moins du monde. La richesse de sa famille remontait à très loin, si loin que le nom de famille avait dû changer au moins une quinzaine de fois, leur procurant ainsi une branche familiale très diversifiée, en passant des indiens, aux américains, avec certains anglais, des français, des irlandais, des italiens. Beaucoup d'origines coulait dans ses veines, même si elles n'y étaient pas à l'état pures, cela lui donnait un immense patrimoine culturel. Et économique. Assise confortablement, elle observait Adam, souriant à certaines de ses remarques et s'amusant du fait qu'il tentait de la corrompre avec des avances sexuelles qui ne lui faisait aucun effet, malgré le fait que ses hormones tendraient volontiers les bras pour accepter sa proposition indécente et déplacée. Jordane afficha un air séducteur et provocateur à la fois, répondant à sa phrase d'une manière à laquelle il ne s'attendait sûrement pas. « Non, maintenant je suis dans le même lit que Juliet, si un plan à trois ça te tente, tu nous bipes. » Elle souriait, amusée par la situation et aussi frustrée de voir que leur relation passait d'un bout à l'autre, la laissant perplexe quant à savoir sur quel pied elle devait danser.

« EH ! Tu n'as pas le droit de penser que je ne suis qu'un dragueur sur les seuls dire de Juliet tu sais, c'est pas juste. Je ne suis pas un coureur de jupons. Figures toi que je n'ai eu personne depuis des lustres même. Et ne vas pas le répéter à Ju, t'es la en psy ok? C'est pas comme si je disais tout à ma meilleure amie, j'ai le droit à des secrets tu sais. Et oui je suis magnifique, mais ça tu le sais. » Elle se mit à rire face à sa réaction. Il avait des airs d'enfants qu'on venait tout juste d'accuser d'avoir voler des bonbons. C'était amusant. Encore plus le fait de voir qu'il pensait réellement que le seul sujet de conversation que la jeune femme avait avec sa colocataire était sa petite personne et le fait qu'il courrait après les filles. Le fait qu'il lui avoue qu'il n'avait pas eu de relation intimes depuis des lustres la mit légèrement mal à l'aise. Autant, un psy était censé écouter chaque parole de son patient, autant lorsqu'il s'agissait de sexualité, là tout de suite, ça devenait moins attrayant. La jeune femme remarqua alors le sourire bête qu'affichait le jeune homme ce qui la fit sourire à son tour, intriguée de voir que le sujet Juliet lui faisait un tel effet. Il était clair qu'il y avait toujours eu plus que de l'amitié entre eux. « Alors, déjà, je ne parlais pas de Juliet, mais merci, tu viens de me faire remarquer que lorsqu'il s'agissait d'elle, tu réagissais plutôt bien et de manière très rapide. Ensuite, merci de m'épargner les détails de ta vie sexuelle, supposer que tu es impuissant, que tu es gay ou que tu es tout simplement frustré de ne pas pouvoir avoir Juliet, c'est vraiment très gênant. Et arrête de croire que je vais allez crier sur tout les toits que tu es momentanément puceau. Et, vraiment, je commence à croire que tu as un égo sur-dimensionné. C'est vraiment moche. Si tu veux avoir Juliet, va peut-être falloir arrêter de croire que parce que t'as soit disant une belle gueule, tu peux avoir qui tu veux, spécialement elle. » C'était sortit naturellement, comme si la réponse était déjà préparée, ce qui l'étonna elle-même, mais dans le fond, elle savait qu'elle avait raison et lui aussi le savait, mais il semblait avoir reléguer ces informations à son inconscient, ce qui tôt ou tard, finirait par le bouffer. D'ailleurs, l'explosion de ses sentiments en était la preuve. C'était généralement ce qui arrivait aux gens lorsqu'ils n'arrivaient pas à se confier à quelqu'un, proche ou non, même si généralement, les gens arrivaient mieux à se confier à des personnes qui ne leur étaient pas très proches. Étrange paradoxe, mais c'était vérifié. La raison qui était la plus évoquée était celle du jugement. Une personne qui nous était étrangère aurait tendance à ne pas nous juger, ou du moins, moins le faire qu'une personne qui nous était familière, du fait qu'elle ne connaissait pas notre passé et ne nous connaissait pas vraiment. Et rares étaient ceux qui jugeaient autrui sans vraiment connaître leur histoire, qui, éventuellement, pourrait justifier leur comportement et leurs actions. Alors, il se décida à se confier. Ou du moins, à se confier en partie. « Je n'ai pas dis que tu ne savais pas comment les protéger, c'est juste une simple hypothèse et ça arrive très souvent, même aux plus grands. Une fois, en section psychiatrie, on a interné un capitaine. Il avait presque quinze d'expérience, il avait sauvé beaucoup de gens et il avait reçu de nombreuses récompenses. Mais voilà, après quinze ans dans l'armée, il ne s'est jamais confié, ni à un psy, ni à sa famille ou à un de ses collègues. Un jour, sur le terrain, il devait organiser une mission. Et il a pété un plomb. Douze de ses hommes sont morts car, auparavant, il n'a pas su se confier. Il pensait que ses propres hommes étaient dans le camp adverse. Aujourd'hui, il est en maison de retrait, il a été suivit pendant sept ans par le Dr. Wethel. Il est en pleine santé aujourd'hui et chaque jour, il confiait au médecin qu'il regrettait de ne pas avoir agit plutôt. Je sais que tu es bon, je n'ai jamais entendu de mal de toi à part cette fois-ci. C'est normal que tu ai gueulé, vous vous êtes fait canarder, mais c'est pas la seule raison. » Elle le regarda, avec une profonde sincérité et un sourire au visage, comme si elle tentait simplement de le rassurer et de lui faire comprendre à quel point tout ça était important, car ça l'était vraiment. « Je ne te demande pas de me confier tout ton jardin secret, ce que je veux, c'est que tu me racontes tout ce qui te fais du mal, tout ce qui pourrait un jour, te faire agir comme cet homme. Des cauchemars. Le problème quand on est dans l'armée, c'est que chaque jour, tu dois te battre pour vivre. Et à la longue, c'est pesant, surtout quand tu sais que d'autres ont une espérance de vie plus longue que la tienne. Maintenant Adam, j'aimerais vraiment que tu me dises tout ce qui te fous sous pression. Tu peux me le dire ou tu peux l'écrire et je le lirai, dans ma tête. Quand j'étais gamine, on m'a fais suivre par un psychologue pour une connerie parce que j'avais arrêté de parler après que mon chien soit mort, je ne lui ai jamais rien dis. J'ai dessiné et écrit. Et crois-moi, ça fait un bien fou de tout laisser sortir, même si on en a pas envie et surtout, si on croit que tout va bien. Freud disait que la souffrance inconscience est toujours plus douloureuse car on ne sait pas par quoi elle est causée et du coup, on ne sait pas quoi faire, à l'inverse de la douleur consciente qui peut-être soignée. Et mon but, c'est d'appuyer là où ça fait mal pour arriver à un résultat qui ne te causera plus de tord. » Jordane haussa les épaules et se pencha pour prendre un verre d'eau. Être psy, ça donnait vachement soif.

Lorsqu'elle lui expliqua qu'il pourrait regagner le terrain avec de la coopération, un sourire béat apparu sur son visage, amusant la jeune femme. Des sourires comme le sien, elle en voyait souvent dans son cabinet, ils se présentaient lorsque le patient se sentait mieux où qu'on parlait d'un point qui les rendait vraiment heureux. Pour Adam, il y avait deux sujets qui lui faisait cet effet ; le terrain et Juliet. C'était clair comme de l'eau de roche, même un aveugle aurait pu s'en apercevoir sans difficultés. C'était ce genre de chose qui faisait aimer son métier à Jordane, voir que cela pouvait vraiment aider les autres et pas seulement leur apporter de la souffrance. D'ailleurs, elle aurait aimé qu'Adam, son frère aîné se soit trouvé à cette place un jour. Peut-être qu'il serait toujours de ce monde s'il s'était ouvert au psychologue de sa base. On ne pouvait revenir dans le passé et c'était bien dommage, car plus le temps passait, car plus il lui manquait. Tout comme son autre frère et sa sœur. « Adam, me prends pas pour une conne. Le truc de la meilleure amie, c'est vu et revu, moi-même je l'ai sortit ce mensonge pour me convaincre moi-même et résultat bah.. enfin bref. Je sais que ça doit être dur pour toi. De ressentir des trucs pour elle, même si tu veux pas te l'avouer, mais je vais t'apprendre un truc que j'ai appris à la fac. Plus tu tenteras de le refouler, plus ça remonteras à la surface et si tu le bloques, ça te fera encore plus de mal. C'est comme si une femme refusait qu'on entre en elle, ça lui fera mal, tandis que si elle se laisse aller, tout de suite, c'est plus agréable et en plus, ça rend heureux. » Elle fronça les sourcils, se rendant compte de la comparaison qu'elle venait de faire. « Mauvaise image, désolée. A force de vivre entourée de mec, ça monte à la tête. » Elle s'amusa elle-même de cette comparaison la trouvant tout à fait réaliste et en fait, très approprié à la situation, bien qu'Adam n'était pas une femme qui refusait de se laisser pénétrer, mais bel et bien un homme qui refusait qu'on entre en lui, ce qui dans ce sens, sonnait gay. Secouant la tête, elle l'observa pendant un long moment sans lui répondre. Son esprit pesait le pour et le contre. Lui avouer, ou non. De toute façon, qu'est-ce que cela changerait ? Il serait au courant, un jour ou l'autre et si ce n'était pas par elle ou Juliet, ce serait par quelqu'un d'autre. Soupirant, elle plissa les yeux en le regardant. « Si tu le répètes à quelqu'un, je te jure que tellement je t'aurais écrabouillé, tu seras incapable de penser, de bander, de pisser ou même de respirer. Et en plus de ça, je mettrais en gros et en rouge ; recalé sur ce papier. » Papier qu'elle agita devant son nez. Papier qui lui permettrait de regagner le terrain et de s'accomplir en tant que first lieutenant. Se levant doucement, elle défit sa blouse, boutons par boutons et se stoppa un instant, se tournant vers le jeune homme. « Va pas croire que je te fais un strip-tease. » Alors, elle écarta sa blouse et se mit de profil, soulevant son haut, révélant ainsi un ventre parfaitement rond qui commençait sérieusement à ressembler à un œuf de pâque géant. Laissant son ventre à l'air quelques secondes, elle remis rapidement son t-shirt avant de reprendre place sur le fauteuil. « Maintenant tu sais pourquoi je te fais autant chier. Mes gamins t'aiment pas vraiment. » Mes. Cela lui faisait encore bizarre de prononcer cela. Des jumeaux. A cette pensée, elle eut la nausée. Elle sentait déjà la dose énorme de travail que cela allait occasionné et aussi le nombre de congés qu'elle allait devoir prendre. « Sujet clos. Maintenant, j'aimerais vraiment beaucoup que tu parles. Histoire que je sois pas payée pour rien et que je puisse servir à quelque chose à Juliet, de près ou de loin. »

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