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 Juliet → you're the blood in my veins

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Adam Whitaker
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MessageSujet: Juliet → you're the blood in my veins   Juliet → you're the blood in my veins EmptyDim 24 Fév - 0:44

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
Juliet Monroe.
Troisième fois qu'il vérifiait son portable en dix minutes, espérant voir apparaître le petit logo le prévenant d'un sms. Un message qui devait être de Juliet, et exclusivement de sa main. Le reste ne recevrait de toute façon pas de réponses. Cela faisait des semaines qu'elle l'ignorait sans explications. D'accord il avait merdé, mais ce n'était pas une raison pour l'ignorer complètement, pas pour lui en tout cas. Cette réaction était puérile, tout aussi puérile que les idées qui venaient dans l'esprit du lieutenant. Parce que d'organiser dans son esprit le kidnapping parfait n'était politiquement pas correct. Dommage car l'idée lui semblait parfaite pour régler son problème. Elle râlerait vingt minutes, le traitant de fou, puis ils s'expliqueraient comme des adultes matures. Néanmoins il la garderait attaché, juste au cas où. Un soupir et un nouveau regard vers son téléphone alors qu'il passait en revu les différents noeuds qu'il connaissait, cherchant le plus solide et le moins dangereux pour les poignets de la jeune femme. Il n'allait pas l’abîmer non plus. Il préférait encore mourir que de lui faire du mal. Démoralisé devant l'écran vide il se leva, et se dirigea dans la cuisine histoire de grignoter un peu. Il ne mangeait plus grand chose depuis quelques temps et la fatigue se faisait sentir. Ouvrant le frigo, il passa en revu les maigres denrées en sa possession. Du vieux jambon, du lait et quelques restes par ci par la de conserves. Pas vraiment de quoi rêver. Soupirant à nouveau il referma la lourde porte et parti à la recherche de biscuits dans les tréfonds de ses placards. Après de longues minutes il abandonna, bredouille et résigné. Il laissa son regard divaguer à travers la pièce, scrutant le silence dans l'attente de la vibration salvatrice qu’entraînerait l'arrivée d'un nouveau message. C'est alors que son regard se posa sur les couteaux de cuisine et qu'au même moment germa en son esprit une idée on ne peux plus stupide. Il se servait souvent de ces couteaux étant un féru de cuisine, et les avait aiguisé quelques jours avant, quand il avait encore de quoi se nourrir. Après tout si Juliet ne venait pas à lui, il pourrait venir à elle non? Elle était de service aux urgences ce jour ci. Il le savait pour la simple raison qu'il connaissait l'emploi du temps de la brune par coeur, et ce depuis des années. Il connaissait son corps et savait exactement ce qu'il lui faudrait faire pour avoir un entretien privé avec la jeune femme qui ne manquerait pas de paniquer en le voyant attendre aux urgences. Le temps de réflexion ne fut pas long. Il faisait sans cesse des plans fous pour à peu près tout et n'avait pas froid aux yeux. Il était habitué à la douleur alors une simple petite coupure et un peu de sang ne le dérangeraient pas. Assez profond pour avoir besoin de points, mais pas trop pour éviter les dégâts. Il n'aurait qu'à prétexter un atelier cuisine saupoudré de rock un peu trop entraînant et l'affaire était faite. Content de son idée et complètement inconscient, il attrapa l'un des dangereux objets. Une petite minute pour décider où il couperait puis avec un sourire calculateur il trancha net la chair du pouce, coupant dans la longueur du pauvre membre innocent. Une douleur vive le prit et il lâcha le couteau avant de passer sa main sous l'eau. Il avait beau ne pas être douillet, ça faisait un mal de chien ! Il passa le trajet entre son logement et l’hôpital en dehors de la base à tenir sa main ensanglanté, priant pour que les collègues de Monroe soient occupés. Tomber sur une autre infirmière serait trop bête. Il passa à l'accueil puis s'assit dans la salle d'attente, les yeux fixés sur l'amas de personnel médical en constant va et viens, cherchant l'objet de ses désirs. Il était l'un des très rares patient à attendre et les autres semblaient aller très bien, on ne tarderait pas à le prendre en charge. Il patienterait. Tant d'années à aimer Juliet en silence, il n'était plus à ça près.
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Juliet Monroe
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MessageSujet: Re: Juliet → you're the blood in my veins   Juliet → you're the blood in my veins EmptyDim 24 Fév - 23:38

adam & juliet
you think, but now I've seen it all, that my heart should be indestructible. but your touch made it impossible 'cause underneath it all, i'm vulnerable...

Adossée à la machine à café, Juliet reprenait son souffle avant sa prochaine consultation. Elle venait d'annoncer à une femme que son mari vivait ses derniers moments et à des enfants qu'ils ne pourraient plus jamais s'asseoir sur les genoux de leur père. Elle avait réussi à garder son sang-froid jusqu'à ce qu'elle quitte la chambre mais maintenant qu'elle était seule dans le couloir, elle avait l'impression d'étouffer. Décidant d'aller se rafraîchir avant que quelqu'un ne la voit dans cet état et qu'elle n'ait à fournir des explications, elle jeta son gobelet de café à moitié vide dans la poubelle et pris la direction des toilettes. Une fois à l'intérieur, elle fit face au miroir et s'observa quelques secondes. Elle avait d'immenses cernes sous les yeux et manquait cruellement de couleurs. Il faut dire qu'elle ne dormait plus beaucoup, ces derniers temps. Quelque chose lui manquait et elle passait ses nuits à y penser. Quelque chose ou plutôt quelqu'un. Son meilleur ami, Adam Whitaker. Adam et elle avaient passé leur enfance ensemble, ils avaient tout partagé. Jusqu'à ce qu'il vienne tout gâcher. Chassant momentanément ces pensées de son esprit, la brune se passa un peu d'eau sur le visage. Les idées plus claires, elle se décida finalement à ressortir des toilettes. S'arrêtant une nouvelle fois devant le distributeur à café, elle fouilla dans ses poches à la recherche de monnaie et se resservit. Alors que le café coulait lentement, elle jeta un œil à la porte d'une chambre, à seulement quelques mètres d'où elle se trouvait. C'est ce moment que choisit pour sortir une grande blonde d'une trentaine d'années, pleurant silencieusement, deux enfants de cinq ans sur les talons. Juliet soupira avant d'attraper son gobelet et d'y tremper ses lèvres. C'était à cette femme qu'elle venait de parler, à peine dix minutes plus tôt. Généralement, l'infirmière gardait son sang froid dans toutes les circonstances, ou presque. Mais là, elle avait eu le plus grand mal à lui annoncer la mauvaise nouvelle. La situation n'était pas inédite pourtant, mais il fallait croire que la jeune femme était plus à fleur de peau, ces derniers temps. À la vue de ce militaire inconscient, à peine vivant, ce n'était pas à son père que Juliet avait pensé, contrairement à ce qui aurait pu arriver habituellement. Non, c'était Adam qu'elle avait vu presque mort avec elle-même à son chevet, refusant de lui lâcher la main qui pourtant ne serrerait plus jamais la sienne. C'était une situation qu'elle refusait de vivre et, persuadée qu'elle lui porterait plus de poisse que de quoi que ce soit d'autre si leur relation passait au stade suivant, elle avait préféré s'éloigner de son ami. Voilà la raison qui l'avait conduite à ce qu'elle vivait aujourd'hui. Finissant son gobelet d'une traite, elle se dirigea d'un pas décidé vers la salle d'attente des urgences. Son travail n'était peut-être pas le plus indiqué pour éviter de penser aux horreurs de la guerre mais savoir qu'elle pouvait aider des gens et peut-être participer à sauver des vies la rassurait tout de même un peu. Jetant un regard circulaire à la salle, elle remarqua avec soulagement qu'elle avait désempli et qu'il ne restait plus que quelques personnes. Avec l'expérience qu'elle avait acquis, elle chercha à repérer quel cas était le cas le plus urgent. Et c'est là qu'elle croisa son regard. Adam. Mais qu'est-ce qu'il foutait là? Un instant, elle fut tentée de faire demi tour mais se dit que ce n'était pas raisonnable et sans doute très puéril. Se dirigeant vers lui à grandes enjambées, elle se planta devant lui et remarqua alors seulement sa main qui était en sang. Mais qu'est-ce que tu as fait encore?! Sans vraiment attendre sa réponse, elle le força à se lever et lui indiqua une salle vide non loin de là où elle pourrait s'occuper de lui...
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Adam Whitaker
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MessageSujet: Re: Juliet → you're the blood in my veins   Juliet → you're the blood in my veins EmptyMar 26 Fév - 16:29

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
Juliet Monroe.
Adam n'avait jamais réellement eu la notion de morbide. À force de voir des hommes se faire exploser tout les jours au boulot, il en oubliait que la vie était une chose précieuse et que certains lieux pouvaient vous glacer le sang sans raison. Morbide, un bel adjectif pour dire d'une chose qu'elle est malsaine vis à vis de la vie. Mot qu'il ne comprenait plus à force d'entendre des blagues graveleuses sur les cadavres trouvés par ci par la sur le terrain mais qui lui revenait en plein visage dans la salle d'attente des urgences. Un vieil homme à semis vivant, regardant fixement le sol dans un silence de mort. Des murs blancs, fades. Des magasines feuilletés des millions de fois contenant des informations désuètes mais ô combien distrayante dans ce genre de moments, une fausse plante verte en plastique et des chaises aux dossiers durs comme la pierre. L'odeur de désinfectant et de sueur était insupportable pour une personne comme lui peu habitué au lieu. Ou peu être était ce son esprit exagérant chaque détails de la situation, se concentrant sur des bêtises pour ne pas penser à Juliet et sa probable réaction. Parce que le jeune lieutenant vaillant et courageux était terrifié à l'idée de se retrouver face à une Juliet le haïssant plus qu'autre chose. Une Juliet blessée, une Juliet en couple, ou pire encore, une Juliet indifférente. Cette réaction serait fatal pour lui. Parce que savoir qu'elle le détestait voulait au moins dire qu'elle pensait à lui. Mais qu'elle le raille pour de bon de son univers était impensable. Et plus il détaillait chaque détails du décor plus cette peur grandissait, tordant son estomac vide. Les minutes semblaient filer au ralentit alors que le vas et viens ne désemplissait pas. Chaque visage inconnu passant la porte était une déception de plus pour l'homme qui pressait toujours un mouchoir prit à la va vite chez lui contre la plaie encore douloureuse. Le sang ne coulait pourtant plus, comme si le flux c'était calmé, comme si son coeur était en suspens, attendant le sourire de la jeune femme pour se remettre à marcher correctement. Mais ce n'est pas sourire aux lèvres que celle ci arriva. Elle semblait préoccupée et fatiguée. Horriblement fatiguée. De grandes cernes, le teint pâle, le regard vide. Ce n'était plus sa Juliet mais une sorte de zombie dévalant le couloir, à la recherche de sa nouvelle proie pour pouvoir la dévorer lentement, tentant de voler cette énergie dont elle semblait manquer cruellement. La voir ainsi faisait même mal à Adam qui inconsciemment se sentait responsable de cet état. C'est d'ailleurs ce à quoi il conclut en voyant les yeux de la femme se fondre dans les siens. Au moins elle réagissait. Elle se mit à marcher vers lui, mi surprise mi outrée, mais changea rapidement de regard alors que ses yeux se posaient sur la main du lieutenant qui tentait un maigre sourire, tout de même heureux de la voir enfin. « Mais qu'est-ce que tu as fait encore?! » Le soulagement fut tel qu'il en oublia la douleur alors que ses yeux parcouraient les courbes du visage de Juliet. C'était les premiers mots qu'elle consentait à lui adresser depuis plus de trois semaines. Il s'était jusqu'à la contenté de regards déçus et de silences arides. Mais la situation avait changée, grâce à lui et sa géniale idée. C'est le coeur plus léger qu'il la suivit en silence jusqu'à la petite salle fermée et toute aussi impersonnelle que celle qu'il venait de quitter. Mais elle suffirait pour ce qu'il avait à faire et à dire. Il s'assit en la regardant, souriant toujours sans même s'en rendre compte alors que ses yeux ne pouvaient se décrocher de la jeune femme. Qu'elle lui avait manqué! Trois semaines sans la moitié de lui même, il avait cru mourir sous l'attente. Il retira le mouchoir, dévoilant la vilaine coupure qu'il aurait d'un coup souhaité moins profonde. Il chercha un moment une pique assassine à envoyer à sa meilleure amie, voulant à tout prit lui faire payer ce si lourd silence. Mais aucune méchanceté ne put sortir. « Je.. Je me suis coupé, en cuisinant. Bonjour à toi aussi » Un autre sourire, plus sur de lui, plus désinvolte aussi. La narguant du fond des yeux, il lui tendit la main. Cachant son inquiétude il ne cessa de la dévisager avant de soudain changer d'avis, laissant ses yeux quitter enfin leurs cible favorite. Faire semblant et être provoquant n'était pas vraiment ce qu'il souhaitait pour l'instant. Et ça n'aboutirait à rien. Il préférait montrer ses véritables émotions. « Tu vas comment? Tu as l'air toute vide, pourquoi tu ne prends pas des jours de repos? Tu ne me réponds plus, je m'inquiète Ju... »
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