Clayton Adam Whitaker

SEBASTIAN STAN

Lorsque j'ai vu le jour, je devais avoir un prénom, alors après de longues minutes on a décidé que ça allait être : Clayton Adam Whitaker. J'endure ce nom depuis 28 ans, on m'a dit que c'était le 17 mars à Fort Belvoir même que j'avais vu la première fois le jour. On m'a toujours dit que je devrais un jour gagner de l'argent, c'est pour ça qu'en ce moment je suis First lieutenant, merci papa. Et vu que dans la vie on ne peut jamais être seul... Je suis célibataire et si on me demandait si cela me convient je dirais : non. Je vis actuellement sur la base. D'ailleurs j'y réside depuis toujours, soit 28 ans. Puis pour parfaire la perfection que je suis, j'ai un caractère en or : déterminé, introverti, franc, protecteur, à l'écoute, altruiste mais aussi renfermé et exigeant. Et je peux vous garantir que je suis army. (image par Shane )

je ne suis pas un robot

.SLEEPINGBEAUTY/ Marie.

L'histoire a commencé il y a dix-sept ans, les soixante ans sont encore loin... En tout cas je vis actuellement en France. Puis vu que j'ai un méga ordinateur de la mort qui tue tout, je vais me connecter : quasi tout les jours. Vu que j'aime le forum et que j'ai craqué en le voyant sur Bazzart, j'ai donc décidé de m'inscrire avec Sebby Stanou le bavant .

je tiens à vous le dire

MES PETITES RÉPONSES.

◆ Si je te dis militaire, tu me réponds quoi ?

Militaire veut tout dire pour Adam. La découverte de sois tout d'abord. Connaitre ses limites, ses craintes et ses faiblesses, mais ses forces aussi. Se connaitre, tout simplement. Devenir un homme, une personne mature et responsable qui agit comme il le doit. Non pas un pantin obéissant mais simplement un homme avec ses idées et ses idéaux. Et puis cela veut aussi dire dépassement de sois tout aussi bien physiquement qu’émotionnellement. Accepter la mort, vivre avec et laisser ses amis partir. Mais plus encore cela veux dire famille. Aussi bien les frères de front avec qui l'on vit ou l'on meurt, ces hommes si différents et pourtant si semblables avec qui on vit les pires horreurs en souriant. De vrais amis. De vrais frères. Mais aussi une affaire de famille. Père major, grand père héros de guerre mort au combat, la famille Whitaker est connu sur la base. L'armée est toute leur vie.

◆ Des manies, des tics, en as-tu ?

Si vous posez la question à Adam, il vous dira en souriant que tout le monde a des défauts. Et il listera de lui même ses manies, ses tics et ses défauts. En commençant par le plus flagrant de tous: son coté maniaque. Même sa mère n'a jamais pu le calmer sur ce point/ Il faut que tout soit parfait, aussi bien dans son appartement rangé au millimètre près qu'en mission. Un manque de précision peut causer des morts. Et des taches sur son canapé l'exaspèrent comme pas possible, mettant ses nerfs à rude épreuve. Quant aux tics, il a notamment celui de sourire quelques soit la situation. Un rempart pour cacher ce qu'il ressent. Même les larmes aux yeux il sourira et fera face, comme ci de rien n'était. Il connait sinon bien le mouvement de main dans les cheveux quand il est perdu et la main sur la nuque en cas de gênes, comme beaucoup d'humains. Oh, et il mange ses frites avec sa fourchette.

je vous expose ma vie

This is a call to arms, gather soldiers, timme to go to war

On commence toujours les grandes histoires par il était une fois. On récite du début à la fin sans omettre aucun détail. Lorsqu’on raconte une vie on la raconte entièrement. Mais pourtant il y a si peu de moments intéressants dans nos vies. Si peu de moments qui changent tout. Les incorrigibles romantiques vous parlerons du premier baiser. Les plus heureux citerons la neige, le bruit de l’eau sur les feuilles ou le vent dans leurs cheveux. Les pessimistes listerons les morts de leurs héros. Chacun à sa façon de voir son histoire. Les gens comme Adam ne la racontent pas, tout simplement. Ils sourient, donnent deux trois petits détails et changent de sujets. Pas qu’ils n’ont pas une vie bien remplit, mais ils ne peuvent pas, tout simplement. Comment raconter à un inconnu les horreurs de la guerre? Comment dépeindre l’envolé sidérante de sentiments? Comment décrire le bonheur simple ressentit lors d'une nuit sous les étoiles? Une liste infinie de sentiments différents, de souvenirs et d’instants de bonheur aussi. Certains histoires, tut par leurs protagonistes, sont pourtant belles. De véritables chansons de gestes direz vous. Épiques, elle font rêver les lecteurs qui s’imaginent à leurs tour affronter les méandres de la vie pour retrouver la belle princesse qui fait chavirer leur coeur, ou bien tout simplement la gloire jadis perdue. Des tas d’hyperboles qui font naître des sourires sur les visages. Des personnifications donnant vie au décors pour qu’il paraisse plus grandiose, plus mystérieux, plus magnifique. Ou encore des oxymores, histoire de troubler les sens du lecteur. Raconter des histoires, de sorte que le réel laisse place à l'imaginaire et que la personne se laisse emportée, vivant les moindres actions, les moindres sentiments du héros. Lire et relire jusqu'à ne faire plus qu'un avec les mots. Parfois il se disait qu'il aurait pu être écrivain dans une autre vie, ou professeur. Mais voilà, fils de major et petit fils de héros mort au combat, ça ne s'improvise pas intellectuel comme ça. Depuis toujours Adam savait qu'il était fait pour prendre la relève. Un fils fait pour continué la lignée des soldats Whitaker. Un fils pas très à l'aise avec son statut de fils de qui depuis toujours doit se battre avec les préjugés. Enfant il avait été l'une des mascottes de la section de son père, celui ci ayant été depuis toujours le plus apprécié. Et plus il montait en grade et plus il était difficile pour lui de faire ses preuves. C'est surement pour ça qu'Adam n'aime pas raconter son histoire. Elle n'est que l'ombre de la grande épopée de son père.

Des bruits étouffés. Des paroles. Des cris. Des pleurs. Des explosions. Du sang. Des hommes. Des femmes. Rouge. Rouge. Blanc. Puis noir. D'autres cris. Un souffle chaud sur sa nuque. Des bruits. La terre qui vole en éclat. Puis le silence. La paix. La guerre. Le sol est meuble. Le soleil chauffe les nuques. Les sacs pèsent sur les dos fatigués. Le sol est rouge. Rouge sang. Qui a tiré cette fois. Des chars. Loin. Des hommes, des femmes et des enfants. Tous mort. Tous vivant. Qui sont-ils? Que sont-ils. Ils sont mort. non, ils bougent. Non, ils sont mort. Un n'a plus qu'une jambe, l'autre un trou béant à la place du coeur. Il y a des cris aux loin. Des explosions. Des bruits sourd. Tout est sourd, comme si il voyait derrière une feuille opaque. Comme si il était loin. Mais il est la. Il n'est pas la. Il est loin. Ses hommes hurlent. Ils sont blessés. La terreur règne. L'attaque est d'envergure et tout s'agite autour de lui. Et pour la première fois depuis quelques temps il ressent la peur, la peur extrême. La peur de ne plus jamais pouvoir passer du temps sur son piano. La peur de ne plus revoir sa mère. La peur de ne pas avoir le temps de fonder une famille. La peur de ne plus sentir le soleil sur son visage. La peur de ne plus voir les gens sourire. Mais plus encore, la peur de ne plus jamais voir Juliet, entendre sa voix et sentir son doux parfum. Résolu, il avança avec le reste de sa section, prêt à tout donner pour libérer la zone. Il se devait d'aider les civils et ses gars, quitte à se sacrifier pour eux. Tentant de chasser les images de Juliet de son esprit, il se concentra sur son objectif. Téméraire, il n'hésita pas à se poster en première ligne, protégeant ses gars. Le bruit infernal, la fumée, le sable et le soleil brûlant. Ils ne tiendraient pas longtemps. Excédé il attrapa sa radio, n'hésitant pas à faire preuve de familiarité avec ses supérieurs, peu soucieux dès règles alors que les coups de mortiers pleuvaient. Aboyant sur les hommes assit tranquillement dans leurs tentes plus loin à l'est, il ordonna l'envoi d'une nouvelle escouade de renfort, avant d'entendre une balle passer extrêmement prêt. Il lâcha l'appareil de communication qui tomba dans le désert aride et se remit en route, plus fatigué d'un seul coup. Ordonnant à certains de ses hommes de se mettre à l'abri il continua sa route, soudainement plus lourd. Quelque chose n'allait pas. Il se mit à l'abri, cherchant de regard ses hommes, avant de passer la main sur son épaule endoloris sous le poids de son arme. Le sang qui se retrouva sur son gant ne le rassura pas vraiment. Quelques chose clochait. Retirant la protection il laissa ses doigts aller à l'air libre toucher la source du liquide rouge et comprit qu'il avait été touché alors que sa vision se troublait. La douleur n'arriva que bien après alors qu'au loin les lignes ennemis tombaient sous le joug américain.

De la lumière et du bruit, c'est ce qui vint en premier. Un bip régulier, des gens qui marchent et des paroles flous. Ouvrir les yeux fut un geste plus compliqué qu'il n'aurait cru. Un plafond jaune pâle, une douce chaleur et de grandes baies donnant sur un paysage d'orient beau comme un million de pierre d'ambre sous une arche bleu océan. Il était encore la bas, au front. Non, plus loin. La où ceux qui ne pouvaient pas combattre restaient. Un instant il se demanda pourquoi il était la. C'est en tentant de s'appuyer sur ses bras pour se relever qu'une douleur sourde à l'épaule lui raviva la mémoire. Il avait été touché lors de l'attaque. Un sentiment d'inquiétude prit place dans son esprit alors qu'il se laissait tomber sur l'oreiller, oppressé par l'intense douleur. Qu'étaient devenus ses hommes. Comment était-il arrivé la. Y avaient-ils des blessés parmi sa section. Et des morts. Bien trop de questions pour son esprit à moitié endormit qui se fit douloureux rapidement. Il referma les yeux et souffla, tentant de calmer l'affolement qui le prenait d'un coup. Puis rouvrit les paupières et se redressa, prenant soin de ne pas bousculer son bras douloureux. Il était bandé de partout mais pas replié sur lui. Comme ci l'on ne s'attendait pas à le voir réveillé de si tôt, comme si le travail n'avait été fait qu'à moitié. Il regarda autour de lui et ne vit pas âme qui vive. Après quelques coup d'oeil il repéra le bouton d'appel et appuya dessus comme un forcené, déterminé à incendier l'incapable qui s'était occupée de sa blessure. Ce qu'il voulait surtout, c'était qu'on lui explique la situation. Qu'on le rassure. Qu'on lui dise que tout les hommes sous sa responsabilité vont bien, qu'il n'a pas à s’inquiéter. Qu'on lui dise que son bras n'a rien, une simple égratignure et qu'il pourra retourner au front rapidement. Seulement ce n'est pas l'infirmière banale qu'il avait tant espéré qui arriva, mais Juliet en tenue de travail, semblant inquiète mais soulagée. C'est lorsqu'elle se jeta sur lui qu'il se rendit compte qu'à part les bandages, rien ne couvrait son torse. Et pourtant il lui semblait que la chaleur était étouffante. Il passa un bras autour de la jeune femme, d'un coup tout à fait lucide quant à la situation. Il avait faillit la perdre, pour de bon. Légèrement sous le choc, il la serra contre lui, grimaçant lorsqu'elle s'approchait un peu trop du bandage maculé de sang, mais il ne dit rien. Il ne voulait pas gâcher ce moment magique. Il avait complètement oublié qu'elle était partie sur le terrain quasiment en même temps que lui pour une courte mission. Et la voir maintenant lui faisait un bien fou. Il avait véritablement cru ne jamais la revoir. C'était à ce moment qu'il s'était rendu compte de l'importance de la jeune femme pour lui. Il en avait marre de ne vivre que pour mourir. Il voulait vivre pour elle, aussi. Il l'aimait et ne se risquerait pas à la perdre. Ils restèrent silencieux de longues heures, elle soulagée de le savoir vivant et lui la boule au ventre et l'esprit partagé entre son refus de briser leur lien et son envie d'être plus qu'un ami. Il mettrait du temps mais lui avouerait ses sentiments. Mais d'abord, il s'occuperait de lui et de son bras. Elle lui apprit plus tard le décès d'un autre des gars puis le sauvetage de la section, avant de lui dire que la balle s'était brisée et était restée bloqué en de nombreux petits morceaux, certains encore dans sa chair endoloris, que les dégâts avaient été assez important mais qu'entre la chirurgie et la rééducation il pourrait repartir au front. Même si il savait qu'elle ferait tout pour le garder sur la base.

L'alcool coula à une vitesse vertigineuse avant de tomber droit dans son estomac. Le liquide l'avait brûlé aux premiers verres, comme toujours. Mais désormais il ne ressentait plus rien d'autre que l'engourdissement et cette douce chaleur eu fond de son être. Cette chaleur il l'avait bien mérité. Il avait passé de nombreuses heures sous la pluie quelques jours avant, à attendre en vain que Juliet lui ouvre la porte. C'était transit de froid et las qu'il était rentré chez lui au milieu de la nuit et qu'il s'était installé, trempé, dans son salon, vidant une bonne bouteille qui traînait la. Quel mouche l'avait piqué que d'embrasser comme ça la jeune femme? Surtout qu'elle n'avait rien demandé. Ça avait été une journée comme les autres, belle et douce. Et il y avait mit fin en un baiser, dévoilant au passage ses sentiments dans ce geste loin d'être anodin. Et elle était partie. La seule raison pour laquelle il se permettait d'insister auprès d'elle, en plus de leur si longue amitié, c'était la sensation qu'il avait eu lors du baiser. Il était sur qu'elle y avait répondu, qu'elle l'avait prolongée, qu'elle l'avait voulu. Seulement plus les portes claquaient plus il se mettait à douter de ses propres impressions. Et l'alcool aidant, d'autres sortes de questions venaient. Embrassait-il si mal? Était-elle déjà en couple? Pourquoi ne lui avait-elle pas dit? Souriant, il se décida à finir son vers cul sec histoire de faire taire ses pensées, les noyant dans la confusion qu’entraînait la boisson. Se poser trop de questions n'était pas bon pour la santé il le savait. Mais il n'en pouvait plus d'attendre. Depuis le temps qu'il avait des sentiments pour elle. Bien sur il avait eu des aventures, des copines, mais il n'allait pas non plus attendre le bon moment seul dans son coin non? Et puis elle aussi avait eu quelques copains. D'ailleurs Adam avait bien cru qu'ils finiraient tous dans un lit d'hôpital avec la marque de son poing sur leurs gros nez pâteux. Il avait été jaloux, d'une haine maladive pour ces pauvres garçons qui n'avaient pourtant rien fait. Il en avait fait fuir plus d'un. Tout ces civils maigre comme des clous n'avaient jamais vraiment fait le poids contre lui sauf dans le coeur de Juliet. Peu être ne l'aimait elle vraiment pas. Peu être avait-il gâché leur amitié. Dans ce cas il n'était rien d'autre qu'un boulet. Soupirant il se leva de son tabouret, paya les nombreux verres ingurgités et sorti, non sans marcher légèrement de travers. Il était hors de la base, rien à craindre pour l'instant. De toute façon il s'en fichait d'être vu dans un sale état. Il avait le droit de sortir des rangs un peu de temps en temps lui aussi, ce n'était qu'un homme après tout.

Adam Whitaker a écrit:

MIMI merci merci 'ttention si tu baves trop Juliet va pas t'aimer merci en tout cas, je fais vite ma fiche pour pouvoir te harceler dans tes liens