elena marty watson

KATIE CASSIDY

Lorsque j'ai vu le jour, je devais avoir un prénom, alors après de longues minutes on a décidé que ça allait être : Elena Marty Watson. J'endure ce nom depuis vingt-huit ans, on m'a dit que c'était le 18 avril à Dublin que j'avais vu la première fois le jour. On m'a toujours dit que je devrais un jour gagner de l'argent, c'est pour ça qu'en ce moment je suis infirmière. Et vu que dans la vie on ne peut jamais être seul... Je suis veuve et si on me demandait si cela me convient je dirais : oui. Je vis actuellement sur la base . D'ailleurs j'y réside depuis cinq ans. Puis pour parfaire la perfection que je suis, j'ai un caractère en or : souriante, méfiante, renfermée, maniaque, minutieuse, secrète, impulsive. Et je peux vous garantir que je suis army.

je ne suis pas un robot

MAGALI.

L'histoire a commencé il y a dix-huit ans, les soixante ans sont encore loin... En tout cas je vis actuellement en France. Puis vu que j'ai un méga ordinateur de la mort qui tue tout, je vais me connecter : environ 5/7j . Vu que j'aime le forum et que j'ai craqué en le voyant sur Bazzart , j'ai donc décidé de m'inscrire avec katie cassidy.

je tiens à vous le dire

MES PETITES RÉPONSES.

◆ Si je te dis militaire, tu me réponds quoi ?

Je réponds directement : courage. Oui parce qu'il faut du courage pour s'engager, et savoir qu'on risque d'y laisser sa peau. Mais il faut du courage pour bien plus : sacrifier une vie paisible, et la troquer contre une vie semée d'embauches. Presque tous aiment ça, mais beaucoup savent qu'il vont le regretter quand ils seront en train de mourir, au front, sans voir une dernière fois leur femme ou leur dernier né. Il faut du courage aussi pour ceux qui travaillent à la base militaire. Bien du courage, pour supporter la tension environnante qui règne sur la base, toute la journée et même la nuit. Il leur faut du courage, car grâce à tous ces militaires là aussi, souffrent de traumatismes à vie.

◆ Des manies, des tics, en as-tu ?

J'ai bien quelques tics et manies, mais je n'aime pas me les faire remarquer. Mon plus gros tics, reste celui de toucher à mes lèvres sans cesse, de me les mordiller, et de me les titiller. Pas mal de monde me dit que c'est révélateur d'un stress, mais je n'en crois pas un mot, cela fait bien dix ans que j'ai ce tic ! Sinon, j'ai bien aussi une manie, qui se révèle ennuyante : celle de devoir ranger les affaires des autres lorsqu'elles sont en désordre. Cela me vaut parfois des remerciements, et d'autres fois, des soufflantes, surtout quand je fais ça à un de mes supérieurs. La dernière manie que j'ai remarquée chez moi, est de sursauter à chaque fois que j'aperçois un enfant. Comme si l'enfant me rappelle que l'horloge biologique tourne, et que si je ne fais rien je finirai seule.

je vous expose ma vie

CITATION CITATION CITATION.

« C'est ce genre de vie, que je ne veux plus de nouveau mener. » disait-elle à son psychologue. Il l'écoutait profondément. Il lui avait été attribué juste après la mort de son mari, John. Celui-ci s'était bêtement prit une balle à un endroit sensible : la gorge, seul endroit à peu près découvert de leur uniforme. Cela faisait bien cinq ans que les deux tourtereaux étaient arrivés sur cette base, et jusqu'ici aucun des deux n'avait eu d'accident. Le pire, pour elle, est sans doute d'imaginer qu'elle ne retrouvera jamais d'homme à la hauteur de John. Elle sait que son affection ne reviendra plus jamais pour quelqu'un d'autre. « Ecoutez, ça fait bien une heure que je suis là, je souhaite rentrer dans mon appartement. Je vous remercie, mais ça suffira. » dit-elle juste avant de se lever du divan, sous le regard réprobateur du psychologue. Lorsqu'elle quitta le bureau, elle se sentit faiblir, et s'adossa rapidement au premier mur qui vint à son encontre. Elle ne pouvait supporter cette douleur. Elle en voulait à tout le monde, et à son destin en particulier. Elle considérait avoir une vie de minable, et de raté. Habituellement, la seule personne capable de la calmer et de l'adoucir quand elle pensait des choses pareilles, c'était bien John. Et là. Qui était là pour elle ? Personne. Qu'ils aillent tous voir ailleurs. Elle ne supportait plus les gens qui lui offrait de la pitié, des regards tristes et compatissants. Elle voulait quelqu'un à la hauteur.

Cela faisait bientôt deux ans que John était mort, et Elena ne s'en remettait que très mal. Elle n'arrivait pas à penser à n'importe qui d'autre une fois qu'elle rentrait chez elle. Elle avait même conservé des affaires lui appartenant, pour dormir avec. Cependant, elle savait pertinemment qu'un jour ou l'autre, elle devrait se détacher de cette image qu'elle avait de son mari, et créer ainsi une seconde rupture avec lui. Elle savait que ça allait être dur et que ça allait demander des efforts. Mais après tout, elle était bien épaulée par Oliver depuis un bout de temps. Il se montrait très compréhensif, et présent. Elle ne l'avait jamais vu comme ça, mais elle en était d'autant plus ravie de voir, que , finalement, Oliver n'était pas qu'un soldat sans coeur. Oliver était un peu le contraire de John. John était calme, sans un brin de folie, mais très raisonné. Oliver, lui était plus dans le fort tempérament. Cependant, bizarrement, Elena se surprit à le regarder avec un regard entiché. Elle s'en voulut énormément, pour John, et se promit de ne plus jamais revoir Oliver.... Sauf que c'est plus dur qu'elle ne le pense. Elle a de plus en plus besoin de lui, finalement.

Aujourd'hui, plusieurs choses la mettent en rogne : elle doit se débarrasser de ces incongrus sentiments éprouvés pour Oliver, elle doit se concentrer sur son job d'infirmière sur la base, surtout qu'il y a pas mal de blessés à suivre... et elle doit aussi informer son cousin, d'un lourd secret. Elle n'arrive plus trop à se dépatouiller de toutes ces histoires, et aimerait énormément en finir avec tout ça.