jillian "j.j." jacobson

EVA MENDES

Lorsque j'ai vu le jour, je devais avoir un prénom, alors après de longues minutes on a décidé que ça allait être : Jillian Jacobson. J'endure ce nom depuis 35 ans, on m'a dit que c'était le vingt trois janvier à chicago que j'avais vu la première fois le jour. On m'a toujours dit que je devrais un jour gagner de l'argent, c'est pour ça qu'en ce moment je suis capitaine. Et vu que dans la vie on ne peut jamais être seul... Je suis célibaire et si on me demandait si cela me convient je dirais : parfois oui, parfois peut être. Je vis actuellement sur la base. D'ailleurs j'y réside depuis longtemps. Puis pour parfaire la perfection que je suis, j'ai un caractère en or : autoritaire, mystérieuse, franche, obstinée, calme, protectrice. Et je peux vous garantir que je suis army.

je ne suis pas un robot

.KASSOU

L'histoire a commencé il y a dix-huit ans, les soixante ans sont encore loin... En tout cas je vis actuellement en france. Puis vu que j'ai un méga ordinateur de la mort qui tue tout, je vais me connecter : tous les jours, bien que je ne posterais pas systématiquement chaque jour. Vu que j'aime le forum et que j'ai craqué en le voyant sur prd si mes souvenirs sont bons, j'ai donc décidé de m'inscrire avec eva mendes.

je tiens à vous le dire

MES PETITES RÉPONSES.

◆ Si je te dis militaire, tu me réponds quoi ?

Patriotisme. Honneur. Courage. Fierté. Les quatre mots qui me viennent à l'esprit lorsqu'on me parle de l'armée. L'armée est l'une des plus grandes fiertés des états-unis, sans elle, jamais nous ne serions devenus une telle puissance. La protection de nos familles américaines est le but premier de notre armée. Nous sommes là pour défendre et encourager les hommes à la paix. L'armée est une passion, l'armée est ce que j'ai de plus précieux dans la vie. Je vis pour l'armée et pour sauver des centaines vies chaque années. L'armée sauve chaque années des vies, que ce soit celle des civils qui n'ont jamais demandés à subir les dommages de terroristes ou criminel en tout genre, mais aussi sauver la vie d'âme égaré dans la nature qui se cherche, comme je l'ai été à une époque aussi. L'armée, c'est la vie. Ma vie.

◆ Des manies, des tics, en as-tu ?

J'ai des dizaines de manies auxquels je n'arrive pas à me défaire. J'ai premièrement une manie que je n'appellerais pas comme ça, je dirais plutôt une habitude, celle de toujours veiller chaque matin et chaque soir que ma fille soit dans son lit, plongé des les bras de Morphée. L'idée de la perdre est le sentiment le plus douloureux que je peux avoir en moi et c'est une faiblesse que j'essaye d'éviter de montrer. Je suis soldat, mais avant tout mère et mon instinct maternelle prendra toujours le dessus quoi que j'y fasse. Je suis une grosse buveuse de boissons gazeuses. Ne supportant pas le café, pour me maintenir réveillé, je consomme énormément de soda pas forcément bon pour la santé, mais qui m'aide à garder les deux yeux ouverts lorsque sur le terrain, je suis de garde la nuit. J'ai aussi ce stress permanent qui me fait avoir un tic insupportable: Me ronger les ongles. Mes doigts ne ressemblent plus à rien au bout d'un certain moment et même en essayant de faire des efforts, il n'y a rien à faire, je ne peux pas m'en empêcher. Ayant une bague au pouce qui est l'alliance de mon père, je suis toujours en train de la tourner lorsque je suis gênée ou qu'on a réussi à me troubler, mais généralement ça n'arrive pas, donc la bague reste tout simplement à mon pouce. Je rigole aussi souvent lorsque quelques choses me gêne, un rire nerveux qui souvent provoque un fou rire général autour de moi. Je ne sais pas si on peut considérer ça comme une manie, mais j'ai un mal fou avec la technologie de maintenant. Les ordinateurs refusent de m'obéir, les télévisions tombent en panne dès que je me pose devant, c'est pourquoi j'ai décidé que la seule technologie que j'acceptais chez moi, c'est le vieux tourne disque acheté en promotion lors d'une brocante et il m'arrive de l'écouter lorsque je prends un bon bain chaud et une tablette de chocolat, je savoure les vieux rocks qui restent de grands classiques.

je vous expose ma vie

CITATION CITATION CITATION.

« Papa, s'il te plaît ne m'abandonne pas, je veux que tu restes auprès de moi, c'est pas toi qui me disait qu'un bon général n'abandonnait jamais ses troupes, alors ne me laisse pas, par pitié. » C'était les pleurs et les cris déchirants d'une enfant d'à peine une dizaine d'années. Jillian savait que c'était trop tard, mais elle voulait continuer à croire que son père reviendrait d'entre les morts, qu'il allait se relever d'une minute à l'autre et qu'il la prendrait dans ses bras avant de l'emmener au parc pour qu'ils s'amusent ensemble au football américain comme il faisait toujours le week-end, lorsqu'il était à la maison. Le père de Jill était général et comme tout bon militaire, il était plus souvent avec sa deuxième famille qu'était l'armée, plutôt qu'avec la vraie, mais il essayait de passer tout ses week-end en compagnie de sa fille et sa femme, les deux seuls trésors qu'ils avaient en ce monde. Il n'était pas mort au combat, non, il avait eu la chance de toujours revenir victorieux de ses guerres. Non, ce qui a eu raison de lui, ce fut un accident terrible. La famille Jacobson prenait la route pour se rendre dans un parc d'attraction au moment où la nacelle du pont sur lequel ils se trouvaient lâcha. Se conduisant en héros, le père de Jillian a tout d'abord secouru sa femme et sa fille, avant de replonger mainte et mainte fois à la recherche des autres automobilistes pris dans l'accident. C'est au bout de la cinquième personne remontait qu'à bout de souffle, il se noya et ne remonta pas avant l'arrivé des secours. Jillian avait tout vu son père comme un homme grand et unique. Il était son modèle, son seul moteur pour avancer dans la vie. A la mort de ce dernier, elle lâcha tout. Que ce soit l'école, le sport, ses amis, plus rien ne la motivait pleinement. Elle préférait rester enfermer dans sa chambre plutôt que de continuer à vivre auprès de toutes ses personnes qui avaient déjà oublié son père, dont sa mère qui au bout de deux ans, c'était remariée avec un type qui n'avait jamais su plaire à Jillian. Elle ne supportait pas l'odeur de tabac et d'alcool qui lui collait à la peau, puis ce regard méprisant qu'il lui lançait à chaque fois qu'elle passait devant lui. Elle pensait que sa mère était égoïste en ce remariant, alors que pour elle, jamais la blessure ne pourrait se refermer. Elle essaya plusieurs fois d'attirer l'attention de sa mère en faisant bêtise sur bêtise, mais rien n'y faisait, elle ne voyait plus sa fille, elle était devenue invisible à ses yeux, ce qui blessait encore plus Jill qui ne comprenait pas comment sa mère avait-elle pu changer ainsi. Celui qui ne la trouvait pas invisible, c'était son beau-père. Souvent lorsqu'ils étaient seuls, il lui faisait des propositions douteuses et la touchait parfois de manière intolérable, mais elle préférait garder le silence, jusqu'au jour où il commit l'impardonnable. Jillian était seule dans sa chambre, lisant comme chaque soir un bouquin qui parlait de bastons et de moto, bouquin principalement destinés garçons, mais qui plaisait grandement à la jeune fille. Lisant son livre, elle surprit son beau-père se faufilant dans sa chambre, complètement ivre qui lui tenait des propos incohérent et déplacé. Elle essaya du mieux qu'elle pouvait de le repousser, mais du haut de ses treize ans, que pouvait-elle faire face à un homme avec un tel gabarit. Il abusa d'elle et ceux à plusieurs reprises. La vie de Jillian changea du tout au tout à partir de ce moment.

« Je suis désolé mademoiselle Jacobson, mais vous êtes enceinte. » La question que nous sommes nombreux à se poser c'est pourquoi ce médecin était désolé qu'elle soit enceinte, alors que c'était là l'une des plus belles merveilles qu'on pouvait avoir en ce monde. Disons que pour Jillian, âgée seulement de seize ans, cela n'avait rien de merveilleux. Après les nombreux viols subit par son abominable beau-père, la jeune fille a essayé à de nombreuses reprises de mettre au courant sa mère, mais cette dernière trop absorbé par l'amour inconditionnel qu'elle portait à ce type, n'a jamais voulu croire sa fille. Jill c'est alors réfugié dans une addiction que personne encore n'a jamais réussi à éradiquer de la surface de la terre: La drogue. Les mauvaises fréquentations qu'elle a pu se trouver, puis un besoin constant d'évacuer toutes ses souffrances la poussèrent vers la drogue. Elle eu le droit à de nombreux passages à l'hôpital pour des lavages d'estomac après avoir trop forcé sur les doses. Tout présageait un avenir moche et sinueux pour la jeune femme qui grandissait à travers les viols et les doses d'héroïne qu'elle s'injectait dans le bras. Il y avait aussi Tom, un autre gosse qui n'avait pas eu la chance de connaître une éducation droite et sans embuche. Il avait fini à la rue et vivait dans des squats où se réunissait toxico et alcoolique. Jillian avait fini par fuguer de chez elle, pour ne jamais y revenir, voulant oublier le calvaire que lui faisait vivre cet homme horrible. C'est donc au côté de Tom qu'elle continuait de pourrir sa vie, entre vol pour survivre dans des conditions atroce et drogue, sa vie se raccourcissait au plus elle avançait. Puis, c'est avec la confiance aveugle qu'elle faisait en Tom qu'elle lui confia son corps comme gage de son amour destructeur pour lui. Au bout d'un mois, elle commençait à se sentir mal, à ressentir des nausées qu'elle n'avait jamais eu auparavant. Pensant d'abord que la drogue la bouffait de l'intérieur, elle préféra tout arrêter et revenir chez sa mère qui la ramena sans poser de question à l'hôpital. C'est là que le médecin lui annonça qu'elle était enceinte. Ce fut un choc, un déclic dans la tête de Jillian qui comprenait qu'une petite vie grandissait en elle. Son entourage connaissant la jeune fille lui demandèrent d'avorter, de tuer la petite chose qu'elle avait à l'intérieur du ventre, mais elle refusa. Elle voulait être mère, une bonne mère, même si sa condition pour le moment était intolérable. Elle essaya de contacter Tom pour lui apprendre qu'il allait devenir père, mais au lieu d'être fou de joie comme l'attendait Jill, il la repoussa de la manière la plus horrible qui soit et bien que déboussolé par son comportement, elle comprit très vite qu'elle serait seule pour cette enfant. Stoppant la drogue avec une volonté divine qui n'était pas permise à grand monde, elle reprit sa vie en main. Elle chercha un emploi et un logement, c'est comme ça qu'au bout de son troisième mois de grossesse, elle quitta sa mère pour vivre au dessus d'une épicerie qui avait accepté de l'engager et de la loger. Ce n'était pas le grand luxe, mais elle pensait que pour une femme comme elle, c'était tout ce qu'il y avait de plus chouette. Elle prit donc sa vie en main alors qu'elle n'avait que seize ans et six mois après ça, elle mit au monde sa petite fille seule, à l'hôpital. Elle se trouvait face à sa seule raison de vivre pour le moment, la seule chose qui compterait à ses yeux maintenant. C'est ainsi que Valentina apparu dans son cœur pour ne plus jamais en sortir. Elle eut beaucoup de mal au départ, n'étant pas habitué à jouer ce rôle de mère, mais elle arriva très vite à prendre ses marques et à s'habituer à la présence d'un bébé à ses côtés. Plus rien ni personne ne pouvait l'atteindre. Pourtant, deux après la naissance de Valentina, Jillian dû faire face à un soucis financier. L'épicerie pour laquelle elle travaillait dû fermer ses portes et fut racheter par un promoteur immobilier qui souhaitait reconstruire un gigantesque immeuble, ce qui mit donc Jillian et sa fille à la rue. Elle se baladait de foyer en foyer, faisait même quelques fois la manche ce qui interpella les services sociaux qui menacèrent à plusieurs reprises la jeune femme d'à peine dix-huit ans de lui retirer son enfant. C'est là, qu'un jour, alors qu'elle marchait dans le parc, avec sa fille dans les bras, mendiant quelques dollars pour pouvoir nourrir sa fille qu'elle tomba sur cette affiche. Une affiche de l'armée qui parlait de recruter toutes personnes qui avait le sens du devoir et c'est à ce moment précis que la misérable vie de Jillian changea du tout au tout.

« Capitaine J.J. au rapport » Sa vie avait radicalement changer par la suite. Le jour où elle était tombé sur cette affiche, elle c'était vite rendu sur place pour pouvoir elle aussi s'y inscrire. Ce fut compliqué au début, les femmes n'étaient pas forcément accepté et avait du mal à se faire une place, alors en plus quand cette femme était mère, on la jugeait encore plus sévèrement. Elle dû réapprendre à se servir de son corps comme une machine, faisant des parcours au début impossible à ses yeux, qui devinrent avec toute la détermination qu'il y avait en elle, difficile, puis par la suite encore probable. Elle était une bonne recrue; prête à verser corps et âme dans ce nouveau métier. Le plus dur n'était pas le physique, mais bien le mental. Pendant qu'elle était à l'entraînement, sa fille grandissait en se demandant pourquoi sa mère rentrait si tard le soir et qu'elle ne la voyait pas de la journée. Pourtant Valentina fut un moteur pour sa mère, la poussant chaque jour un peu plus à se dépasser pour pouvoir mettre un toit au dessus de la tête de sa fille. L'armée devint alors non pas sa seconde famille, mais bien sa seule et principale. Sa première mission arriva trois ans après son engagement, elle n'avait que vingt-et-un ans et Valentina, cinq. Pendant onze mois, elle était dans un pays à l'étranger, loin de sa fille. Ce fut pour un moment dur à vivre, mais obligatoire si elle voulait rester au yeux des autres, une bonne recrue. Son séjour dans les pays du tiers monde fut couronner de succès, alors que son régiment démantela un réseau terroriste recherchait depuis des années par Interpol. C'est à partir de ce moment précis, qu'elle commençait au fil des années à gravir les échelons. Passant de jeune recrues à caporal, puis encore quelques années plus tard, passer à celui de sergent. De là, elle était une autre femme. Elle avait vingt-sept ans et vivait désormais avec une pré-adolescente qui commençait à sérieusement se faire du soucis pour sa mère. Valentina était déjà une mini pacifiste, elle détestait la guerre, ce qui la faisait et ceux qui la combattait, souvent elle était en pleurs lorsque sa mère partait pour quelques semaines dans d'autres états ou lorsqu'elle quittait les états-unis pour des pays en manque de moyen. Malgré ça, elle acceptait le choix de sa mère et savait que les revenues qu'elle ramenait sans cesse était pour Valentina. C'est donc il y a seulement deux mois que Jillian, surnommé dans la base J.J. qu'elle fut promu capitaine. Les hommes eurent beaucoup de mal à l'accepter, se faire diriger par une femme, c'est assez compliqué pour certain, mais ce n'est pas quelques macho qui vont l'arrêter, Jillian a connu des choses beaucoup terrible dans la vie. Elle est bien décidé à se faire respecter coûte que coûte.