Chon Wyatt Hopkins

Taylor Kitsch

Lorsque j'ai vu le jour, je devais avoir un prénom, alors après de longues minutes on a décidé que ça allait être : Chon Hopkins. J'endure ce nom depuis 27 ans, on m'a dit que c'était le 22 février à Charlotte, Caroline du Nord que j'avais vu la première fois le jour. On m'a toujours dit que je devrais un jour gagner de l'argent, c'est pour ça qu'en ce moment je suis sergent-chef. Et vu que dans la vie on ne peut jamais être seul... Je suis célibataire et si on me demandait si cela me convient je dirais : oui et non, cela dépend des jours. Je vis actuellement sur la base. D'ailleurs j'y réside depuis sept ans. Puis pour parfaire la perfection que je suis, j'ai un caractère en or : lunatique, fort, franc, courageux, peu bavard, mais grande gueule, colérique, fêtard, responsable, droit, loyal, caractériel, intrépide, téméraire, têtu. Et je peux vous garantir que je suis army.

je ne suis pas un robot

VOTRE drey/audrey.

L'histoire a commencé il y a 24 ans, les soixante ans sont encore loin... En tout cas je vis actuellement en France. Puis vu que j'ai un méga ordinateur de la mort qui tue tout, je vais me connecter : quatre jours sur sept. Vu que j'aime le forum et que j'ai craqué en le voyant sur bazzart, j'ai donc décidé de m'inscrire avec Taylor Kitsch.

je tiens à vous le dire

MES PETITES RÉPONSES.

◆ Si je te dis militaire, tu me réponds quoi ?

Il y a sept ans, militaire n'était à mes yeux qu'un mot comme un autre, comme prison par exemple. Je me souviens de la sentence du juge, du choix "soit la prison, soit l'armée" pour moi aucune différence, pour ma mère la nuance était plus importante alors ce fut l'armée. Aujourd'hui, pour moi militaire signifie ordre et honneur, une chance de se battre pour son pays et sa famille, l'occasion unique de faire quelques choses de sa vie, d'avoir une véritable raison de se mettre debout chaque matin. Si pour beaucoup le mot militaire n'est encore qu'un simple mot, je pense qu'ils ont tort, être militaire c'est bien plus que cela, être militaire c'est pour moi la meilleure façon d'être un homme meilleur, un homme bien tout simplement.

◆ Des manies, des tics, en as-tu ?

Il boit son café noir, sans sucre, sans crème • Il est très gourmand et aime la bonne cuisine, il a de bons souvenirs des repas de sa mère, la nourriture de l'armée est tolérable, mais de temps à autre il cuisine lui-même, il est plutôt bon cuisinier • Il aime l'ordre militaire, aussi il ne laisse pas ses affaires traînés n'importe où chez lui et n'aime pas que ses invités laisse ses affaires en désordre • Depuis sa première mission il a pris l'habitude de dormir avec une arme à portée de main, même quand il est à la base • Il ne tolère pas la lâcheté et l'abandon, pour lui on ne renonce jamais et surtout on ne laisse pas son équipe en arrière, si l'heure de la mort approche, alors il est préférable de mourir tous ensemble • Il ne ferme jamais les portes à clé, de toute façon, il y a toujours un moyen de l'ouvrir

je vous expose ma vie

À quoi ça sert de sauver la vie quand on voit ce que vous en faites.

"Tu n'y penses pas Evelyne, ce garçon est insupportable, il fugue tout le temps, il ne s'entend jamais avec les familles d'accueil dans lesquelles tu le places. Alors, pourquoi ?" Le regard bienveillant, Evelyne ne leva pas pour autant les yeux du dossier face à elle. "Chon n'est pas un mauvais garçon tu sais, il est incompris... Je crois que cela doit être ça." Chon n'avait que 13 ans, mais une histoire déjà bien difficile derrière lui, tout d'abord sa mère l'avait abandonné à la naissance sans le moindre regard pour lui, elle ne lui avait même pas donné de prénom, l'administration l'avait fait à sa place. Son père quant à lui, son père était un fantôme, un homme inexistant, il ne connaissait pas son nom, n'avait aucune idée de son visage ou encore du son de voix. La première assistante sociale en charge de son dossier avait fini par jeter l'éponge, un cas désespéré selon elle, Evelyne Hopkins avait alors pris son dossier et pendant plus d'un an elle avait voulu lui trouvait une bonne famille d'accueil, mais rien n'allait jamais et finalement Evelyne avait émis l'idée que peut-être Chon pourrait devenir son fils. "Est-ce qu'au moins il connait tes projets à son égard ?" Après un instant de silence, Evelyne hocha la tête positivement avant de dire. "Lui et moi en avons parlé avant que je lance la procédure officielle..." "Te rends-tu compte de ce qu'il va te faire vivre ? Ce gamin est un monstre, les meilleures familles n'arrivent à rien avec lui et toi tu n'as jamais eu d'enfant sous ta charge à ton complet... pour toujours je veux dire." "Merci beaucoup Elisabeth de me rappelait que je n'ai jamais pu avoir d'enfant." Sans attendre de réponse de sa collègue, Evelyn se leva et se dirigea vers le bureau de son supérieur, dans le couloir Chon l'attendait assis sur une chaise. "Tu es prêt mon grand ?" "Oui m'dame."

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